The power of the Avant-Garde à BOZAR ( qui relate les différents mouvements artistiques de la période grosso modo 1905 – 1920) est enfin une exposition de niveau international et un petit joyau qui mérite ses cinq cœurs et ceci à plus d’un escient : il y a l’intelligence du concept qui fait voyager d’un côté à travers les divers mouvements ( Die Brücke, Die Blaue Reiter, le Futurismo, le cubisme, le Bauhaus…), maiJe commençais tout doucement à être désespéré en voyant ce qu’ on avait à se mettre sous la dent ces derniers temps au niveau des expositions en Belgique. Pour la plupart on raclait les fonds de tiroirs et puisait dans les réserves avec plus ou moins de bonheur.
Je commençais tout doucement à être désespéré en voyant ce qu’ on avait à se mettre sous la dent ces derniers temps au niveau des expositions en Belgique. Pour la plupart on raclait les fonds de tiroirs et puisait dans les réserves avec plus ou moins de bonheur.
The power of the Avant-Garde à BOZAR ( qui relate les différents mouvements artistiques de la période grosso modo 1905 – 1920) est enfin une exposition de niveau international et un petit joyau qui mérite ses cinq cœurs et ceci à plus d’un escient : il y a l’intelligence du concept qui fait voyager d’un côté à travers les divers mouvements ( Die Brücke, Die Blaue Reiter, le Futurismo, le cubisme, le Bauhaus…), mais qui ajoute également une seconde ligne de lecture avec la confrontation / réflexion d’artistes contemporains par rapport aux oeuvres de l’avant-garde . A cela il faut ajouter une scénographie époustouflante de Richard Venlet (ceux qui ont vu l’espace rond dédié à Jan Hoet à Art Brussels sauront de quoi je parle) qui redessine complètement les grandes salles de Bozar en un espace fragmenté tout en lien avec le thème central de l’expo. Ensuite il y a le livret disponible à l’entrée qui est un des meilleurs qui me soit tombé entre les mains. Même s’il est un peu long prenez le temps de lire les commentaires : ils sont passionnants et feront la différence entre une visite ‘bof’ et une exploration palpitante !
A quelques pas de là, le MRBAB a organisé un petit espace sur le même thème, mais alors focalisé sur les artistes belges. C’est très bien fait mais cela se limite une salle qui contient tout au plus une trentaine d’œuvres. Il n’y a malheureusement pas de ticket combiné avec Bozar, mais elle se visite à l’achat d’un ticket pour l’un des musées (donc 8€ max ticket + expo bonus)
Je me permets d’ajouter une réflexion finale ( in cauda venenum ) : il est formidable que Bruxelles aura son ‘ Pompidou ‘ : on investira encore deux à trois cents millions pour un bâtiment, on payera pour exposer in fine la vision française d’ Art Contemporain ( comme Bilbao est le porte-drapeau pour l’art américain) , tout cela avec un musée entier d’art moderne en train de se morfondre dans des caves et en sachant qu’en art contemporain nos voisins du sud ont loupé à peu près tous les trains. Bruxellistan surréaliste .
L’annonce de BOZAR
L’avant-garde est un terme issu à la fois du monde de la guerre et de l’art. Elle prospère dans des sociétés en plein développement. Les artistes sont les visionnaires des révolutions sociales. Dans l’art plastique, l’âge d’or de l’avant-garde se situe entre 1895 et 1920, la Première Guerre mondiale symbolisant une fracture à l’échelle internationale. Quelle est, aujourd’hui, la pertinence de cette forme d’art innovatrice? Une quinzaine d’artistes contemporains réputés engagent le dialogue avec leurs prédécesseurs, d’Ensor et Munch aux mouvements qui virent le jour au lendemain de la guerre. Les artistes d’aujourd’hui se sentent souvent profondément liés à des oeuvres avant-gardistes spécifiques. Leurs choix, résonnant avec leurs propres oeuvres, nous ouvrent les yeux sur un cadre référentiel inédit de l’art moderne. L’avant-garde a encore de beaux jours devant elle.
Avec notamment des oeuvres de Alexander Archipenko, Robert Delaunay, Marcel Duchamp, Fernand Léger, Kazimir Malevich, August Macke, Gino Severini en dialogue avec David Claerbout, Marlene Dumas, William Forsythe, Gerhard Richter, Sean Scully et Luc Tuymans.
Commissaire : Ulrich Bischoff
la communication du MRBAB
L’art belge est en pleine effervescence à l’aube du XXe siècle. La Première Guerre Mondiale, et avec elle, l’occupation, l’horreur des champs de bataille et l’exil de plus d’un million de belges ont des répercussions significatives sur la production artistique du pays. Personne n’est indifférent aux expériences bouleversantes liées à cette guerre, qui consolideront le style des uns et révolutionneront celui des autres.
A travers la vaste collection des Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique, l’exposition 14-18. Rupture or Continuity? (14-18. Rupture ou Continuité?) explore ces changements et constantes de l’art belge entre 1910-1925. Des artistes et courants influents tels l’expressionnisme de Constant Permeke, le futurisme de Jules Schmalzigaug ou encore la Plastique Pure de Jozef Peeters se côtoient dans cet accrochage qui immergent le visiteur dans cette époque artistiquement et politiquement bouleversante.
Digital Experience, le tout nouveau cylindre multimédia, propose une mise en contexte interactive des œuvres exposées. A travers des documents historiques, des vidéos, des extraits audio et des reproductions d’œuvres, ce dispositif innovant offre une vision globale de la création artistique belge au temps de la Grande Guerre.
Infos pratiques
BOZAR
Ravenstein
Mardi-Dimanche 10-18 ; jeudi -10-21
14-16 €
MRBAB
Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique
rue de la Régence 3 1000 Bruxelles
info@fine-arts-museum.be
Mardi – vendredi : 10:00-17:00
Week-end : 11:00-18:00
Entrée: combiner avec un autre ticket.
Ik begon langzaam wanhopig te worden met wat we deze laatste maanden te zien kregen op het gebied van tentoonstellingen in België. Voor de meesten was het wat werken oprakelen in de reserves en ze met meer of minder succes onder een mooi thema in de verf te zetten.
The Power of the Avant Garde – Now and Then (waarin de verschillende kunststromingen van de periode van ruwweg 1905-1920 aan bod komen) is eindelijk van een internationaal niveau en een juweeltje dat de vijf hartjes verdient en dat op alle niveaus: er is de intelligentie van het concept dat aan de ene kant de verschillende bewegingen toont (die Brücke, die Blaue Reiter, het futurisme, kubisme, Bauhaus …), maar tegelijk komt er ook een tweede rode draad met de confrontatie – of eerder de reflecties – van hedendaagse kunstenaars met het werk van de avant-garde. Daar bovenop is er de prachtige scenografie van Richard Venlet (wie de ronde ruimte gewijd aan Jan Hoet op Art Brussels zag, weet wat ik bedoel) die de grote zalen van Bozar volledig herdefinieert in een gefragmenteerde ruimte ( perfect aansluitend op het centrale thema van de expo). Als kers op de taart is er het boekje aan de ingang . Het is een van de beste die ik in handen heb gehad. Het neemt best wat tijd om alles te lezen maar het is spannende lectuur en het maakt werkelijk het verschil tussen een banale beleving en een echte ontdekkingsreis.
Op een steenworp organiseerde de KMSKB een kleine ruimte op hetzelfde thema, maar dan toegespitst op de Belgische kunstenaars uit die periode. Het is niet onaardig gedaan, maar men moet weer een kaartje kopen ( geen combi met BOZAR) voor een kleine ruimte die niet meer dan dertig werken bevat. Het kaartje geeft wel eveneens toegang tot één van de permanente tentoonstellingsruimten van het KMSKB. Naar mijn bescheiden mening, het ruikt een beetje naar de geldmachine …maar tja, iedere Brusselse insider weet hoe het daar aan toe gaat.
Dit geeft mij de gelegenheid een laatste kanttekening toe te maken (in cauda venenum!): het is geweldig dat Brussel haar ‘Pompidou’ zal hebben: we zullen nog eens 2 à 3 honderd miljoen investeren in een gebouw, we zullen voor alle werken in ‘bruikleen’ betalen en dit voor wat? om uiteindelijk een uithangbord te zijn van de Franse moderne/hedendaagse kunst ( zoals Bilbao de vaandeldrager is voor de Amerikaanse kunst) daar waar een heel museum voor moderne kunst in kelders zit te rotten en waar iedereen weet dat onze zuiderburen gewoon bijna alle treinen in de hedendaagse kunst hebben gemist!
Brussels surréalisme op zijn best!
De mededeling van KMSKB
De Belgische kunst is in volle bloei aan het begin van de 20ste eeuw. De Eerste Wereldoorlog en hiermee samenhangend de bezetting, de gruwelen van de veldslagen en de ballingschap van meer dan een miljoen Belgen hebben ingrijpende gevolgen voor de kunstproductie van het land. Niemand blijft onverschillig bij de schokkende oorlogsgebeurtenissen. Sommigen bouwen hun eigen stijl uit, anderen daarentegen veranderen radicaal.
Doorheen de collectie van de Koninklijke Musea voor Schone Kunsten van België speurt de tentoonstelling 14-18, Rupture or Continuity? (14-18. Breuk of continuïteit?) veranderingen en constanten van de Belgische kunst tussen 1910-1925 op. Kunstenaars en invloedrijke kunststromingen zoals het expressionisme van Constant Permeke, het futurisme van Jules Schmalzigaug of ook nog het neoplasticisme van Jozef Peeters hangen hier zij aan zij en dompelen de bezoeker onder in deze artistiek rijke en politiek verwarrende periode.
Digital Experience, de volledig nieuwe multimediacilinder, plaatst de werken in een interactieve context. Aan de hand van historische documenten, video’s, audiovisuele fragmenten en reproducties van werken biedt deze innovatieve installatie een globaal beeld van de artistieke productie in België tijdens de ‘Groote Oorlog’.
Practisch:
BOZAR :Ravenstein ; Brussel
Di-ZO : 10-18 ; DO : 10-21 14-16 € ;
Koninklijke Musea voor Schone Kunsten van België
Zaal PATIO
Regentschapsstraat 3 1000 Brussel
info@fine-arts-museum.be
Dinsdag – tot en met vrijdag: 10:00 – 17:00
Weekend: 11:00 – 18:00
Prijs : aankoop van een ticket museum oude kunsten