Le commentaire de Quovadisart:
J’ai pris mon vélo pliable et consacré une journée entière à la visite de cette édition BIP et le moins qu’on puisse dire c’est que le tout est assez inégal et que je suis passé par pas mal de frustrations. Heureusement j’étais accompagné par un ‘ guide ‘ liégeois qui connaissait la ville comme sa poche et à pu me faire ouvrir quelques portes fermées au public avant 13 h ; sans cela je n’aurais pu voir que deux ou trois sites.
La logistique est donc un gros problème et il faut ajouter à cela un fléchage amateur, des heures d’ouverture ridicules ( 13 h ! ), des expos qui sont déjà terminées, un personnel incapable de donner la moindre explication (e. a. au BAL) et un prix de 20 €.
Donc bien préparer sa visite en allant sut le site : http://bip-liege.org/expositions/
Heureusement il y a la gentillesse et la chaleur de l’accueil de la cité ardente.
En ce qui concerne les expos le top absolu est le travail de Everaert à l’espace 251 Nord (voir : http://www.patrickeveraert.info/images/); La maison Renaissance montre une superbe collection de ‘photographies ‘ d’ectoplasmes, spectres, revenants etc. que le préposé de la salle se fera une joie de vous commenter, l’imprimerie Vervinckt est un superbe décor pour des photographies impressionnantes sur le thème de ‘Préscience ‘. Au BAL les oeuvres sont mises avec un résultat très inégal en relation avec la collection permanente; il y a trois oeuvres de David Claerbout, une série de copies ‘ made in China ‘ proposée par Michel François et une superbe intervention de Marie-Jo Lafontaine, le travail de Sophie Langhor et une vingtaine d’autres artistes.
La cité miroir m’a laissé sur ma faim, à l’exception d’une oeuvre d’Éric Baudelaire , le musée Ansembourg est une superbe demeure mais l’expo avec de très belles interventions e.a. de Sebastien Reuzé, Matthieu Gafsou,Loriot-Melia, est un peu répétitive ne m’a pas convainçu, et je n’ai pas bien compris l’expo ‘ About a chair ‘ dans le Hangar B9.
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L’annonce de BIP – Liège
Voir et Croire seront les deux mots-clés de BIP2014, la 9ème édition de la Biennale internationale de la Photographie et des Arts visuels de Liège, intitulée PIXELS OF PARADISE. L’image est en effet toujours une ambigüe source de promesses. Elle ment et dit la vérité en même temps. Son pouvoir d’envoûtement et sa puissance de preuve vont de pair. C’est ce lien indéfectible que BIP2014 tentera d’explorer à travers une sélection artistique éclectique où la mystification tout autant que le sacré auront leur place, bien souvent noués l’un à l’autre…
Le voir et le croire sont profondément inscrits dans la tradition chrétienne et ce terreau culturel a des conséquences sur notre rapport aux images, que l’on soit croyants ou non. Malgré l’interdiction du deuxième commandement de la Bible, le christianisme a ainsi produit des images qui avaient statut d’icône et qui servaient comme telle dans le culte. Néanmoins, la querelle des iconoclastes et des iconodules (aux VIIIe et IXe siècles) montre que, lorsqu’il s’agit de croyance dans l’image, la frontière entre l’eikon (l’icône, où l’image est un médium pour atteindre la divinité irreprésentable et dont le statut est symbolique) et l’eîdolon (l’idole, où l’image est vénérée pour elle-même, comme si elle incarnait la divinité en vérité et en réalité) est mince.
Dans notre culture occidentale, cet ancrage religieux et métaphysique de l’image, a imposé au fil des siècles un imaginaire de « l’image non peinte », produite par impression, transfert ou empreinte, et dont la photographie – et à sa suite le cinéma et les autres moyens de reproduction mécanique du visible – est venue révéler l’immense puissance.
Sur base de cette attirance à laquelle il est bien difficile de résister, le pouvoir, qu’il soit clairement identifié ou plus nébuleux, utilise massivement la force de persuasion visuelle pour tenter d’emporter notre consentement, conscient ou inconscient. Le fanatisme de l’image et son cortège d’effets de croyance prend en effet de nos jours une dimension qu’elle n’a jamais atteinte auparavant, peut-être en contrepoint d’une société qui se prétend être rationnelle. Industries médiatiques et de la communication, prosélytisme religieux et spirituel de toute sorte, marketing et économie comptent parmi les champs d’action des images, lourdement convoquées pour nous pousser à les suivre.
Il ne s’agit bien entendu pas de jouer au “vrai ou faux” mais, au contraire, de prendre la pleine mesure de ce flottement immuable dans notre rapport aux images et à leur « vérité ».
Le paradis est pixelisé.
Informations pratiques :
Lieux divers : voir site http://bip-liege.org/expositions/
Coordination Rue de la Câblerie, 9 4000 Liège
mercredi > vendredi : 13h00 > 18h00
samedi > dimanche : 10h00 > 18h00
Toutes les expositions seront fermées le jeudi 1er mai
Entrée : 5 € / lieu ou pass 20 €
superbe catalogue
Het commentaar van Quovadisart:
Ik heb mijn Brompton fiets onder de arm genomen en een dag in Luik gespendeerd. Het minste dat men kan zeggen is dat deze BIP editie van ongelijk allooi is en dat ik dikwijls uit frustratie gevloekt heb. Ik had nog het geluk vergezeld te zijn van een autochtoon die de stad kende, anders had ik er waarschijnlijk niets van gebakken.
Logistiek is het grote probleem van dergelijke ‘stadsmanifestaties’ en dan zeker nog als de bewijzering puur amateurisme is, de openingsuren voor niet-Luikenaars belachelijk ( open om 13:00!) en dan niet altijd afgestemd, bepaalde tentoonstellingen al beëindigd en een prijs van 20 €.
Dus : de website raadplegen ( in het Engels ) : http://bip-liege.org/expositions/
Nu de essentie : de absolute topper is Patrick Everaert in het l’espace 251 Nord (zie : http://www.patrickeveraert.info/images/); In het Maison Renaissance is er een prachtige collectie foto’s van ectoplasma, spectra, geesten en andere vermakelijkheden, de drukkerij Vervinckt is een ideaal setting voor indrukwekkende foto’s op het thema ‘Préscience ‘. In het BAL staan de werken tussen de permanente collectie opgesteld ; soms is dit een pluspunt. Wel drie uitstekende werken van David Claerbout, een serie namaakwerken ‘ made in China ‘ van Michel François en een prachtige interventie van Marie-Jo Lafontaine, werk van Sophie Langhor et een twintigtal andere kunstenaars.
De cité miroir was licht ontgoochelend, mat uitzondering van één werk van Eric Baudelaire , het Musée Ansembourg is een prachtig statiehuis maar de tentoonstelling is er iets te repetitief om te overtuigen niettegenstaande interessant werk van Sebastien Reuzé, Matthieu Gafsou,Loriot-Melia… Ik heb geen snars begrepen van ‘ About a chair ‘ in Hangar B9.
Geen nederlandstalige mededeling op de website.
U vindt wel een engelse versie. BIP lijdt dus aan dezelfde gepolitiseerde enggeestige taalziekte als in bepaalde instellingen in het Noorden van het land. Spijtig.
In een antwoord op deze opmerking stuurde de verantwoordelijke van de BIP wel deze zeer goed gedocumenteerde nederlandstalige persmap op.
Practisch:
Wed > Fri : 1pm > 6pm
Sat > Sun : 10am > 6pm
Except for Musée d’Ansembourg:
Thu > Sun : 10am > 6pm
Closed on Wednesday
The exhibitions Idoles, Icônes, Mirages, About the chair, Evermore, Vues de l’esprit, Prescience, OMG* andPanginoon/Borderline, will be accessible from March 15 till May 25 2014.
The exhibition Datazone of Philippe Chancel will be finished on March 28.
The exhibition Revoir will be visible from May 10.
Au-Delà is a urban display and will be visible in the streets from March 15 till May 25.
The exhibition Prescience is closed during the week-end of Easter (April 19-20).
All exhibitions are closed on Thursday, May 1.
