De prachtige tentoonstelling rond Margaretha van Parma in Oudenaarde had mijn interesse in wandtapijten gewekt. Ik keek dan ook met veel belangstelling uit naar de expo “Eeuwige lente, Tuinen en wandtapijten in de Renaissance” in het prachtige Hof van Busleyden in Mechelen.
Deze tentoonstelling is opgebouwd rond vier imposante wandtapijten, ooit eigendom van de beruchte religieuze fanaticus Kardinaal de Granvelle – die meer bloed aan zijn handen had dan knopen in zijn wandtapijten… Maar dat terzijde, het zijn vier absolute topwerken en je kunt je uren vergapen aan de prachtige details van deze drie imaginaire tuinen en het oorlogstafereel rond de inname van Tunis door Keizer Karel.
De vier wandtapijten vormen de aanleiding voor wat context met een reeks pronkstukken en curiosa uit de renaissance en enkele hedendaagse knipogen met foto’s van tuinen en een modern kunsttapijt. Al bij al was ik minder onder de indruk van deze contextualisering, die wat dieper had kunnen gaan: de verschillende technieken voor wandtapijten, de renaissance in de Lage Landen, de godsdienstoorlogen, enzovoort.
Gelukkig is er nog de vaste collectie van het hof met onder andere de “Besloten Hofjes”, een absolute must voor wie ze nog niet heeft gezien.
Het museum schrijft:
Museum Hof van Busleyden verzacht het wachten op de lente met een uitbundige tentoonstelling die hulde brengt aan de wedergeboorte van de natuur. Eeuwige Lente brengt de pracht en praal van de weelderige renaissancetuin weer tot leven met imposante wandtapijten en andere kunstschatten.
De tentoonstelling Eeuwige Lente brengt voor het eerst in vijf eeuwen een bijzondere reeks wandtapijten uit de verzameling van Antoine Perrenot de Granvelle weer bij elkaar. De reeks, vandaag deel van de collectie van het Kunsthistorisch Museum in Wenen, vormt een allegorische tuin die de fascinatie voor het antieke en de idealen van de renaissance weerspiegelt. De tuinen zijn een reflectie van de toeschouwer die er naar kijkt en verkennen de diepgaande relatie tussen mens en natuur. De vernieuwde tuinen van Museum Hof van Busleyden verweven als een levend meesterwerk de tentoonstelling met de buitenwereld.
Naast de reeks wandtapijten toont Eeuwige Lente nog meer topstukken uit de kunstcollectie van kardinaal en kunstverzamelaar Antoine Perrenot de Granvelle (1517-1586). Zijn onvoorwaardelijke trouw aan de Habsburgse macht maakt hem als staatsman ook een controversiële figuur in de geschiedenis van de Nederlanden. In de tentoonstelling zijn schilderijen, beeldhouwwerken, boeken en naturalia uit zijn collectie te zien.
eeuwige lente
Met Eeuwige Lente, samengesteld door curator Carlotta Striolo, toont Museum Hof van Busleyden opnieuw de allermooiste kunst uit de noordelijke Renaissance. De imposante wandtapijten brengen met hun kleurrijke textielvezels de weelderige tuinzichten tot leven, alsof de lente eeuwig voortduurt. De majestueuze museumtuinen, waar de eerste ontluikende bloemen een kleurrijk tafereel creëren, maken deze betoverende ode aan de natuur compleet.
Praktisch
tot 16/3
15 €
Wo-Zo 10-17
La magnifique exposition autour de Marguerite de Parme à Oudenaarde avait éveillé mon intérêt pour les tapisseries. J’attendais donc avec impatience l’exposition “Éternel printemps, Jardins et tapisseries de la Renaissance” au superbe Hof van Busleyden à Malines.
Cette exposition est construite autour de quatre imposantes tapisseries, autrefois la propriété du célèbre fanatique religieux Cardinal de Granvelle – qui avait plus de sang sur les mains que de nœuds dans ses tapisseries, pour ainsi dire. Mais cela mis à part, ce sont quatre chefs-d’œuvre absolus et on peut passer des heures à admirer les magnifiques détails de ces trois jardins imaginaires et la scène de bataille autour de la prise de Tunis par Charles Quint.
Les quatre tapisseries servent de point de départ pour un certain contexte avec une série de pièces d’apparat et de curiosités de cette époque de la Renaissance et quelques clins d’œil contemporains avec des photos de jardins et une tapisserie d’art moderne. Dans l’ensemble, j’ai été moins impressionné par cette contextualisation qui aurait pu être plus approfondie : les différentes techniques pour les tapisseries, la Renaissance dans les Pays-Bas, les guerres de religion, etc.
Heureusement, il y a encore la collection permanente de la cour avec, entre autres, les “Jardins clos”, un incontournable pour ceux qui ne les ont pas encore vus.”
Communiqué du musée :
Cet hiver, le Museum Hof van Busleyden atténue l’attente du printemps avec une exposition exubérante qui rend hommage au réveil de la nature. Un Printemps Perpétuel. Jardins et Tapisseries de la Renaissance fait revivre la splendeur des jardins luxuriants à la Renaissance avec d’imposantes tapisseries et d’autres chefs-d’œuvre.
À la Renaissance, l’homme confirme sa suprématie sur la nature sauvage en créant des jardins luxuriants mais rigoureusement ordonnés. Mais le temps force tout jardinier à la modestie. Après tout, la beauté d’un jardin est éphémère et soumise au changement constant des saisons. Voilà pourquoi les artistes tentent de capturer la nature dans des œuvres d’art pour créer un printemps éternel. Les vues de jardins sont omniprésentes dans les tapisseries flamandes du XVIe siècle. Leurs dimensions monumentales, l’utilisation de matériaux précieux tels que l’or et la soie, ainsi que le savoir-faire inimitable des ateliers, en font des œuvres idéales pour représenter la splendeur écrasante de la nature naissante.
L’exposition Un Printemps Perpétuel s’articule autour d’une extraordinaire série de tapisseries qui ornaient le palais bruxellois d’Antoine Perrenot de Granvelle il y a cinq siècles. Les tapisseries, qui font aujourd’hui partie de la collection du Kunsthistorisches Museum de Vienne, forment un jardin allégorique qui reflète la fascination pour l’Antiquité et les idéaux de la Renaissance.
Reflétant le spectateur qui les regarde, les jardins explorent la relation intense entre l’homme et la nature. Quelle est la profondeur du désir humain de façonner le monde naturel ? Et dans quelle mesure continuons-nous à considérer la nature comme un décor que l’on peut fabriquer ? Comme un chef-d’œuvre vivant, les jardins rénovés du Museum Hof van Busleyden relient l’exposition au monde extérieur.
Outre la série de tapisseries, Un Printemps Perpétuel présente aussi d’autres chefs-d’œuvre qui faisaient partie de la collection du cardinal et collectionneur d’art Antoine Perrenot de Granvelle (1517-1586). Sa loyauté inconditionnelle envers le pouvoir des Habsbourg fait de lui en tant qu’homme d’état un personnage controversé dans l’histoire des Pays-Bas. L’exposition présente des peintures, des sculptures, des livres et des naturalia de sa collection.
Avec Un Printemps Perpétuel, le Museum Hof van Busleyden présente une fois de plus les plus belles œuvres d’art de la Renaissance nordique. Avec leurs fibres textiles colorées, les imposantes tapisseries donnent vie aux jardins luxuriants, comme si le printemps était éternel. Les majestueux jardins du musée, où les premières fleurs naissantes créent une scène colorée, complètent cette ode enchanteresse à la nature.
–> 16/3
15€
Me-Di 10-17