Il y a quelque temps je vous ai présenté la Mondrian Trilogie, cette fois je vous présente la trilogie parisienne. Un triptyque ou une trilogie de trois expositions différentes qui couvrent, ensemble, une période de l’art moderne qui prend ses sources dans l’impressionnisme et se termine dans le pop’art.
L’intérêt de ces exp
LA TRILOGIE PARISIENNE
TROIS MUSEES A CONSOMMER SANS MODERATION
Commentaires : John Liem
1 : MONET
Il y a quelque temps je vous ai présenté la Mondrian Trilogie, cette fois je vous présente la trilogie parisienne. Un triptyque ou une trilogie de trois expositions différentes qui couvrent, ensemble, une période de l’art moderne qui prend ses sources dans l’impressionnisme et se termine dans le pop’art.
L’intérêt de ces expositions ne se limite pas seulement aux œuvres présentées, mais les musées qui présentent ces manifestations sont tout autant des jalons dans l’histoire de l’architecture.
Il y a le Grand Palais, un des monuments parisiens construit pour l’exposition universelle de 1900.
Avec une généreuse sélection de plus de deux cents œuvres, dont une flotte de beaux prêts provenant des États-Unis et de Russie, l’expo Gauguin l’alchimiste vous plonge dans l’univers des images.
Vient ensuite le Musée Marmottan ; l’ancien pavillon de chasse de Christophe Edmond Kellermann, duc de Valmy, est acquis en 1882 par Jules Marmottan. Ce musée est né de la dotation d’une partie de la collection de Claude Monet et l’exposition Monet collectionneur présente aussi bien des œuvres de Monet que des tableaux collectionnés par lui.
Pour clore ce triptyque, il y a la Fondation Louis Vuitton : des voiles de verre, ou des boucliers incurvés, tout à fait dans le style de l’architecte Frank Géry. Etre moderne est le titre de l’exposition qui nous montre une sélection d’œuvres du Museum of Modern Art de New York.
Pour être honnête, je dois vous avouer que mon idée initiale n’était pas une trilogie ou un triptyque, mais un bon coup de poker : un carré d’as. Le quatrième musée, en plus des trois déjà cités, devait être Beaubourg. Hélas, l’administration française et un crachin automnal en ont décidé autrement ; je n’avais nullement envie de rester pendant …. (des heures ?) à faire le pied de grue sur la place devant le musée. Un vieux dicton dit que la France est un beau pays, mais malheureusement il y a les Français ; le fonctionnariat et l’administration paralysante va chez eux de pair avec le « cocorico ».
Un autre dicton dit que quand il pleut à Paris il bruine à Bruxelles…mais revenons aux expositions qui elles valent bien plus que quelques petites misères.
Pour respecter la chronologie de l’histoire de l’art, et me plier à la cataloguisation, bien contre mon gré, c’est l’expo de l’impressionniste Monet qui peut donner le coup d’envoi.
Monet collectionneur
Monet qui a un œil très sûr débute sa collection en 1859, mais n’étant pas encore très riche, les tableaux qu’il possède proviennent d’échanges entre amis ou de cadeaux. L’essentiel de cette collection, qui comprend 120 tableaux, est à voir dans l’expo, qui rassemble des Renoir, Cézanne, Morisot, Degas, Pissarro etc. Une bonne description de sa collection, Monet la donne lui-même : Vous vous étonnez de ne voir chez moi que ma peinture et mes estampes japonaises? Et pourtant, j’ai aussi ma collection…Si j’ai dû longtemps me contenter de les regarder au passage, c’est que je ne pouvais les acheter…
Seulement, je suis un égoïste. Ma collection est pour moi seul…et pour quelques amis. Je la garde dans ma chambre autour de mon lit…Venez la voir.
Dans sa chambre, c’est toujours plus sympa, que dans des bunkers comme les “collections“ de certains “collectionneurs” actuels.
La collection Monet est évidement un pôle d’attraction pour le musée qui a cependant bien d’autres joyaux à vous montrer.
Dans le prolongement de la collection Monet, le musée possède un très bel ensemble de tableaux de Berthe Morisot, peintures impressionnistes tout en légèreté ; une découverte.
Le Marmottan Monet possède et expose un extraordinaire ensemble d’enluminures réuni au fil des ans par Georges Wildenstein (1892-1963) et légué en 1980 à l’Académie des Beaux-Arts par son fils Daniel Wildenstein (1917-2001). Cette prestigieuse collection de plusieurs centaines de pièces est l’une des plus importantes au monde et illustre l’art de l’enluminure du Moyen Age à la Renaissance.
Pour couronner le tout, le musée lui-même vaut le déplacement ; superbe bâtiment qui possède encore, sur différents étages, meubles et objets d’art d’époque. Un parfait exemple de comment transformer un hôtel particulier en musée. Nos responsables locaux feraient bien d’y aller faire un voyage d’étude avant de gaspiller des millions à des subsides et transformations qui n’apportent rien.
A bon entendeur….
Au Marmottan Monet à Paris, jusqu’au 14 janvier.
2 :Gauguin l’alchimiste. La trilogie parisienne
Le Grand Palais, un des monuments parisiens construits pour l’exposition universelle de 1900, est un chef d’œuvre architectural alliant pierre, acier et verre. Sur l’un des frontons on peut lire Monument consacré par la République à la gloire de l’art français
Avec une sélection de plus de deux cents œuvres, dont de nombreux prêts provenant des États-Unis et de Russie, l’exposition Gauguin l’alchimiste vous plonge dans l’univers de cette “gloire française”
Un conseil, ne copiez pas trop d’après nature, l’art est une abstraction, tirez-la de la nature en rêvant devant, et pensez plus à la création qu’au résultat. C’est le seul moyen de monter vers Dieu en faisant comme notre divin Maître, créer.
Il est clair qu’avec une telle philosophie, Gauguin quitte très vite le carcan de l’impressionnisme. Pas dépeindre la nature, mais lâcher l’imagination est son credo. Ou encore : L’artiste.. (s’il veut réellement faire œuvre créatrice et divine) ne doit pas copier la nature mais prendre les éléments de la nature et créer un nouvel élément.
Elève de Pissarro, Gauguin est un des plus grands précurseurs de l’art moderne, qui renvoie les pompiers et les académiciens à leurs études. Il est à l’avant-garde d’une révolution artistique.
Que dire de plus d’une exposition plus que réussie, toute tentative de description n’est que leurre et/ou prétention. Il faut la voir et la vivre, mais pour cela il faut regarder et non pas pendre à son audio-guide comme toutes ces personnes en grappes immobiles devant les toiles.
L’expo nous montre les panneaux de bois de sa “Maison du Jouir“ à Atuona aux Marquises ; la dernière demeure de ce voyageur où il repose au côté de Jacques Brel.
Faites le voyages avec lui, admirez et régalez-vous de ce révolutionnaire hors catégorie.
Mon plaisir durant l’exposition ne m’a nullement été gâché par “ le fonctionnariat et l’administration paralysante” de la France dont je vous parle dans la 1e trilogie, pourtant ici aussi on essaye de vous faire comprendre que Paris se croit encore le centre du monde. Si la visite s’est très bien passée, par contre, ici c’est au niveau des photos qu’il y a problème : des conditions draconiennes, un très bref extrait :
Autorisation de reproduction uniquement pendant la durée de l’exposition et pour en faire le compte-rendu. Les images doivent être impérativement reproduites en intégralité, ne doivent pas être recadrées et aucun élément ne doit y être superposé. Aussi capricieux qu’une diva ou des joueurs de foot.
Gauguin l’alchimiste, Grand Palais jusqu’au au 22 janvier 2018
3 : Etre Moderne : Le Moma à Paris
Pour clore la trilogie parisienne, nous quittons le passé – 18e et 19e siècles – pour rentrer de plein pied dans la modernité. Le bâtiment et les œuvres exposées, sont actuels et montrent tout ce que l’art moderne et l’art contemporain peuvent représenter. Dans l’art moderne ou contemporain j’inclus aussi l’architecture. Oui, bien sûr, pour quelques esprits ringards, l’architecture n’est pas un art, puisque l’architecte n’est pas libre dans sa création, il dépend du maître d’œuvre. Mais ce sont là des esprits grincheux et il y a bon nombre de bâtiments qui peuvent prouver que “l’archi“ est parfois bien plus créatif que bon nombre de (pseudo-) artistes.
Un de ces architectes créateurs est Frank Gehry à qui l’on doit le musée de la Fondation Vuitton. Il est clair qu’il y a dans cette construction une certaine similitude avec le musée qu’il a construit pour Guggenheim à Bilbao. Les deux constructions sont similaires dans la forme excentrique et maniériste ainsi que dans l’asymétrie des espaces. Ils sont différents dans ce que l’on peut appeler la décoration :
Bilbao a un recouvrement en titane étincelant, qui fait penser aux écailles de poissons, alors qu’à Paris on imagine tout de suite un grand vaisseau avec ses grandes voiles de verre.
Comme si, pris dans une violente tempête, les voiles s’ouvrent à des endroits pour révéler un monde intérieur de murs blancs et un bosquet dense d’entretoises en acier et de poutres en bois qui ont été forcées dans des formes improbables.
Frédéric Migayrou, conservateur d’architecture au Centre Pompidou l’a appelé : un bateau, un poisson, un voilier, un nuage ; mais en fait cela pourrait tout aussi bien représenter une bouteille de parfum Louis Vuitton cassée.
Vous aurez compris que suis fan, très grand fan de Frank Gehry et que je trouve dommage que les génies de Bruxelles Capitale, n’ont pas pensé à lui pour transformer le Musée d’Art Moderne – Citroën ; on devra se contenter d’une “Onze légère“.
La Fondation Louis Vuitton propose jusqu’au 5 mars 2018, dans l’ensemble des espaces de l’architecture de Frank Gehry, une exposition exceptionnelle dans laquelle elle s’associe explicitement avec le berceau de l’art moderne : Etre moderne : le MoMA à Paris ; plus de deux cents chefs d’œuvres et pièces maîtresses du musée new-yorkais sont à voir.
Pour le Musée d’Art moderne de New York, un des musées les plus respectés au monde, cette exposition est aussi pur profit. Il ouvre une nouvelle aile en 2019 et peut essayer, dans les luxueuses étendues de la Fondation, une configuration nouvelle, plus souple.
L’établissement veut mélanger les genres, et cela fonctionne quelquefois très bien. Comme dans la salle des Double Elvis et les Campbell’s soupcans de Warhol, à côté desquelles une Fender stratocaster est déposée: modèle original de la guitare électrique de 1954.
La mission du Moma est bien visible ici : l’art, mais aussi la culture du XXe siècle.
MoMA démontre également sa politque unique de collection, qui compte déjà 200.000 objets. En outre, les statuts permettent qu’après vingt ou trente ans ils peuvent vendre des œuvres de moindre qualité. ‘
1: MONET
Een paar weken terug, heb ik het over de trilogie van Mondriaan & De Stijl gehad, ditmaal heb ik het over een Parijse trilogie. Deze drieluik van tentoonstellingen geven samen een beeld van de moderne kunst beginnend bij het impressionisme en eindigend bij de popart.
Het interessante aan deze tentoonstellingen is dat ze zich niet alleen beperken tot de getoonde werken,en dat de gebouwen waarin de kunstwerken te zien zijn, stuk voor stuk mijlpalen zijn in de geschiedenis van de architectuur. Er is het Grand Palais, een van de Parijse monumenten gebouwd voor de Wereldtentoonstelling van 1900.
Hier neemt een mooie selectie van meer dan tweehonderd werken, waaronder veel prachtige bruiklenen uit de VS en Rusland, u mee in het beeldenuniversum.
Dan komt het Marmottan Museum; het voormalige jachthuis van Christophe Edmond Kellermann, hertog van Valmy, dat in 1882 in handen komt van Jules Marmottan.
Via het legaat van een deel van de collectie van Claude Monet komt dit museum tot stand en de tentoonstelling Monet collectionneur toont zowel werken van Monet als werken van zijn persoonlijke verzameling.
Het derde deel van het drieluik is de Fondation Louis Vuitton : zeilen van glas, of gebogen schilden, in de gekende stijl van de architect Frank Géry. Etre moderne is de titel van de tentoonstelling die een selectie toont van werken uit het Museum of Modern Art van New York.
Oorspronkelijk zou het geen trilogie of drieluik zijn, maar de four aces. Het vierde museum, naast de drie reeds genoemde, zou Beaubourg zijn; helaas, de Franse administratie en het herfstweer hebben er anders over beslist; ik had geen zin om wortel te schieten op het plein buiten het Museum.
Een oud gezegde zegt dat Frankrijk een prachtig land is, maar helaas zijn er de Fransen; de ambtenarij en de verlammende administratie gaan gepaard met het Franse haantjesgedrag. Een ander gezegde weet dat als het regent in Parijs, dan druppelt het in Brussel…maar laat on bij de tentoonstellingen blijven, die zijn namelijk meer waard dan enkele kleine ongemakken.
Om de chronologie van de kunstgeschiedenis te volgen, en om ook nog te catalogeren, tegen mijn zin eigenlijk, zal ik met de tentoonstelling van de impressionist Monet van start gaan.
Monet, die goed weet wat hij wil, start zijn collectie in 1859, maar is dan nog niet rijk; de werken die hij dan bezit, zijn ofwel geschenken ofwel zijn het uitwisselingen tussen vrienden.
Het grootste deel van deze collectie, bestaande uit 120 schilderijen waaronder Cézanne, Renoir, Degas, Morisot, Pissarro enz., is te zien in de tentoonstelling. Een goede beschrijving van zijn collectie, geeft Monet zelf: Vous vous étonnez de ne voir chez moi que ma peinture et mes estampes japonaises ?…Et pourtant, j’ai aussi ma collection…Si j’ai dû longtemps me contenter de les regarder au passage, c’est que je ne pouvais les acheter..
Seulement, je suis un égoïste. Ma collection est pour moi seul…et pour quelques amis. Je la garde dans ma chambre autour de mon lit…Venez la voir.
In zijn kamer is toch altijd leuker dan in een bunker zoals de “collecties” van sommige huidige “verzamelaars”.
De collectie van Monet is uiteraard het aantrekkingspunt van het Museum dat nochtans vele andere pareltjes in zijn bezit heeft.
In het verlengde van de Monet collectie, heeft het Museum een zeer mooie verzameling schilderijen van Berthe Morisot, impressionistische schilderijen vol lichtheid; een ontdekking.
Marmottan Monet bezit uitzonderlijke boekverluchtingen die door Georges Wildenstein (1892-1963) zijn verzameld en door zijn zoon Daniel Wildenstein (1917-2001) in 1980 aan de Academie voor Schone Kunsten geschonken. Deze prestigieuze collectie van honderden stukken is een van de grootste ter wereld en illustreert de kunst van de verluchting gaande van de Middeleeuwen tot de Renaissance.
En als kers op de taart, is het museum zelf meer dan de moeite waard; prachtig gebouw met op verschillende verdiepingen antieke meubelen en kunstvoorwerpen.
Een perfect voorbeeld van hoe men van een stadspaleis een museum maakt. Onze lokale verantwoordelijken moeten er eens een studiereis van maken alvorens de miljoenen aan subsidies te verkwanselen. Wie het schoentje past…..
Marmottan Monet in Parijs, tot 14 januari.
2: GAUGUIN
Het Grand Palais, één van de Parijse monumenten gebouwd voor de Wereldtentoonstelling van 1900, is een architectonisch meesterwerk; een combinatie van steen, staal en glas.
Op een een van de frontons staat Monument consacré par la République à la gloire de l’art français
Met een selectie van meer dan tweehonderd werken, waaronder veel leningen uit de Verenigde Staten en Rusland, zal de tentoonstelling Gauguin l’alchimiste u zeker in het universum van deze “Franse Glorie” dompelen
Un conseil, ne copiez pas trop d’après nature, l’art est une abstraction, tirez-la de la nature en rêvant devant, et pensez plus à la création qu’au résultat. C’est le seul moyen de monter vers Dieu en faisant comme notre divin Maître, créer.
Het is duidelijk dat met een dergelijke filosofie, Gauguin niet lang kon aarden in de milieus van het impressionisme. Niet de natuur schilderen, maar uw verbeelding vrije gang laten gaan, is zijn credo. Of ook nog: : L’artiste à son tour (s’il veut réellement faire œuvre créatrice et divine) ne doit pas copier la nature mais prendre les éléments de la nature et créer un nouvel élément.
Leerling van Pissarro, is Gauguin een van de grote voorlopers van de moderne kunst die de academici en hun art pompier terug naar de schoolbanken verwijzen. Hij is de voorloper van een artistieke revolutie.
Wat kan er meer gezegd worden over een meer dan geslaagde expo, elke beschrijving is slechts misleidend en/of pretentieus. U moet ze zien en beleven, en moet dan ook kijken en niet aan uw audiogids hangen zoals al deze mensen die als trossen verstijfd voor een schilderij staan.
De tentoonstelling toont ons de houten panelen van zijn “Maison du Jouir“ in Atuona in de Markiezen, de laatste verblijfplaats van de reiziger, waar hij begraven ligt naast Jacques Brel.
Ga op reis met hem, bewonder en geniet van deze revolutionair buiten categorie.
Mijn plezier is tijdens de tentoonstelling niet ontsierd door de Franse “verlammende functionarissen en administratie” waar ik het reeds over had in het eerste drieluik; maar hier wordt ons toch diets gemaakt dat Parijs nog steeds denkt het middelpunt van de wereld te zijn.
Het bezoek verloopt dus naar wens, maar nu loopt het fout over de foto’s die we bij ons commentaar willen plaatsen; draconische verplichtingen waarvan ik er slechts een paar vernoem: reproductie is slechts toegelaten voor de duur van de tentoonstelling en dat bij het verslag erover. De beelden dienen volledig gereproduceerd, niet bijgesneden zijn en niets mag er op vermeld worden.
3 : MOMA
Om de Parijs-trilogie af te sluiten, verlaten we het verleden – 18e en 19e eeuw – om met beide voeten in de moderniteit te belanden. Het gebouw en de tentoongestelde werken tonen alles wat de moderne en de hedendaagse kunst vertegenwoordigen. De moderne en de hedendaagse kunst omvatten voor mij ook de architectuur. Ja, natuurlijk, voor een paar klunzen is architectuur geen kunst, omdat de architect niet vrij is in zijn creatie, hij hangt af van de opdrachtgever. Maar dat zijn chagrijnen want er zijn veel gebouwen die kunnen bewijzen dat de “architect” soms veel creatiever is dan sommige (pseudo) kunstenaars. Een van deze creatieve architecten is Frank Gehry aan wie we het Museum van de Fondation Vuitton te danken hebben.
Een zekere gelijkenis met het Museum dat hij voor het Guggenheim in Bilbao bouwde is duidelijk. Beide gebouwen zijn vergelijkbaar in de excentrieke en maniëristische vorm net als in de asymmetrie van de ruimtes.
Ze zijn verschillend wat de decoratie betreft: Bilbao heeft een glinsterende titanium bedekking, die doet denken aan visschubben, terwijl we in Parijs onmiddellijk aan een groot schip met zijn grote glazen zeilen denken.
Als in een hevige storm, openen de zeilen zich op bepaalde plaatsen om een innerlijke wereld te tonen van witte muren en een wirwar van stalen stutten en houten balken die in onmogelijke vormen zijn gedwongen. Voor Frédéric Migayrou, architectuurconservator in het Centre Pompidou is het: een boot, een vis, een zeilboot, een wolk; maar het kan net evengoed een gebroken Louis Vuitton parfumfles kunnen zijn.
U zult begrijpen dat ik een fan ben, een zeer grote fan van Frank Gehry en ik vind het jammer dat de genieën van het Brussels Gewest, niet aan hem hebben gedacht voor het verbouwen van het Citroën Museum voor moderne kunst; we zullen genoegen moeten nemen met een “Onze légère“.
De Fondation Louis Vuitton brengt tot 5 maart 2018 een uitzonderlijke tentoonstelling waarbij ze scheep gaat met de bakermat van de moderne kunst: Etre moderne : le MoMA à Paris; meer dan 200 kunstwerken en topwerken van het New Yorks museum zijn te zien.
Voor het Museum of Modern Art uit New York is deze tentoonstelling mooi meegenomen; tegen 2019 moet het museum worden uitgebreid en dan krijgen ze hier, in deze prachtige zalen, de kans om een nieuwe vlottere configuratie uit te proberen.
De opstelling wil genres mengen, en dat lukt enkele keren uitstekend. Zoals in het zaaltje met Warhols Double Elvis en Campbell’s soupcans, waarnaast een Fender stratocaster ligt te blinken: de oervorm van de elektrische gitaar uit 1954. De missie van het Moma komt hier tot haar recht: de kunst van de twintigste eeuw tonen, maar ook de toonaangevende cultuur ervan. Moma demonstreert hier ook zijn uniek verzamelbeleid, dat een collectie van 200.000 objecten opleverde. De statuten staan bovendien toe dat ze na twintig à dertig jaar ook mindere werken mogen doorverkopen.’