« Mirror of self » est la 7e exposition réalisée par Hangar dans le cadre du PhotoBrussels Festival, un événement qui place Bruxelles sur la scène internationale de la photographie. 

En effet, PhotoBrussels Festival fait partie du Mois Européen de la Photo (EMOP), un réseau de festivals photo européens dont font partie des villes comme Berlin, Lisbonne, Luxembourg, Paris et Vienne. 

L’exposition thématique rassemble 17 artistes sélectionnés et 6 lauréats d’un appel à projets. Où en est l’autoportrait dans le monde de la photographie contemporaine ? 

A l’ère des Selfies, que vaut encore la pratique artistique de l’autoportrait ? 

Hangar a choisi, à travers cette exposition au titre évocateur, d’aborder le thème de la représentation de soi, sous l’angle d’une quête d’identité ou d’un rapport à son environnement, aux autres, à soi-même. 

Sur les 23 artistes exposés, 8 ont moins de 30 ans : « L’autoportrait est l’occasion de raconter, de se raconter et de raconter les autres (…) La frontière est ténue entre la fiction, la docufiction, l’autofiction. L’histoire personnelle et familiale, la quête d’identité, la question du genre, des origines, la revendication sont autant de scénarios déclinés sous des formes narratives, parfois proches d’un traitement cinématographique ou purement sérielles (…) 

L’artiste pratiquant l’autoportrait se met souvent en scène dans la nature ou en lien avec la nature (…) Des représentations en quête de sens et de spiritualité (…) 

La nouvelle génération, adepte des selfies sur les réseaux sociaux n’a pas dit son dernier mot en la matière. Pour les historiens de l’art du futur, la pratique de l’autoportrait au XXIe s. sera plus que jamais un témoignage d’une époque et le miroir d’une société en pleine mutation » pour reprendre les mots de Delphine Dumont, la directrice d’Hangar.

Personnellement, j’ai apprécié e.a. les démarches de Sanja Marusic, Omar Victor Diop, Laura Hospes, Elina Brotherus, The Dazzled Project, Julia Gat, C. Rose Smith, Barbara Iweins, Paola Paredes avec une mention spéciale pour « Possessions », la dernière série de Mari Katayama et « Garçon assigné fille à la naissance », le témoignage particulièrement touchant, digne et courageux de Louka Perdenzet.

Jusqu’au 26 février 2023

18, Place du Châtelain 1050 Ixelles 

www.hangar.art