Avec une surface cumulée de près de 3 000 m2, la Patinoire royale / Galerie Valérie Bach est à un des plus spacieux espaces, en mains privées, dédié à l’art moderne et contemporain en Europe. Quovadisart ne couvre pas en général le monde des galeries, mais l’espace est exceptionnel, la rénovation époustouflante et la première programmation qui couvre les grands noms de la Narration Figurative est parfaitement en ligne avec le cahier#4 sur le Pop Art.

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  Avec une surface cumulée de près de 3 000 m2, la Patinoire royale / Galerie Valérie Bach est l’un des plus spacieux espaces, en mains privées, dédié à l’art moderne et contemporain en Europe. Quovadisart ne couvre pas en général le monde des galeries, mais l’espace est exceptionnel, la rénovation époustouflante et la première programmation qui couvre les grands noms de la Narration Figurative est parfaitement en ligne avec le cahier#4 sur le Pop Art.Pour l’aspect positif de l’initiative, Bruxelles s’est à nouveau enrichi d’un espace d’art contemporain intéressant et qui compense l’absurdité surréaliste de la fermeture du musée d’art moderne (à quand la réouverture ????). Par contre on peut carrément parler de ‘colonisation culturelle’  et d’une importation massive d’art contemporain à la française pas toujours à la pointe des évolutions, souvent esthétisant et qui ne brille souvent pas par la modestie. Je pense aux autres grandes galeries qui par leur taille ( pas par le contenu) mettent les excellentes galeries traditionnelles  au niveau de petites initiatives provinciales, des initiatives comme ‘ la Maison Particulière’ avec des collections majoritairement parisiennes et des programmations de collections françaises dans les circuits traditionnels comme le Prix Duchamp à La Centrale. Je ne veux pas bouder notre bonheur, mais il y a matière à réflexion…

L’annonce de la galerie:

Le commissariat de la première exposition, intitulée « La Résistance des Images », a été confié à Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre français de la Culture et de la Communication. S’appuyant sur l’intérêt des propriétaires du lieu pour la Figuration narrative, l’exposition réunit les œuvres d’une vingtaine d’artistes ayant fait le choix de la figuration à partir du milieu des années 1960 : Adami, Aillaud, Arroyo, Évelyne Axell, Babou, Braun-Vega, Chambas, Cueco, Erró, Fromanger, Giacobazzi, Guyomard, Jacquet, Klasen, Le Boul’ch, Messac, Monory, Morteyrol, Rancillac, Recalcati, Schlosser, Télémaque et Tyszblat.

Ces artistes ont voulu marquer à la fois la résistance esthétique de l’image face à l’abstraction dominante, mais surtout, la résistance, par l’image, à l’ordre politique, économique, social et culturel du monde occidental de cette époque. Cette résistance participe donc, avec un sens critique beaucoup plus aigu, au vaste mouvement international de la culture pop. L’exposition prend également le parti de montrer que la fin des années 1970 n’épuise pas la capacité de création de ces artistes dont l’œuvre s’est renouvelée, pour ceux qui sont encore vivants, jusqu’à nos jours.

Une suite d’autres expositions faisant le point sur les grandes œuvres et mouvements de l’art moderne et contemporain des soixante dernières années est déjà en cours de conception afin d’assurer à la Patinoire royale, qui n’est ni une galerie, ni un musée, ni un centre d’art, mais les trois à la fois, une présence constante dans le paysage culturel international.

SPECIAL : EXTRAIT DOSSIER PRESSE

Quand les propriétaires de la Patinoire royale, Philippe et Valérie Austruy, m’ont confié le commissariat de la première exposition qui prendrait place dans ce bâtiment historique, cher à la mémoire des Bruxellois, magistralement réaménagé pour Pierre Yovanovitch, je me suis intéressé aux passions successives qui avaient animées leur activité de collectionneur d’oeuvres d’art. Il m’est rapidement apparu que nombre d’oeuvres qu’ils avaient rassemblées, au cours des dernières décennies, relevaient de ce courant de la création française qu’on a appelé la Figuration narrative et qu’il y aurait donc une opportunité à construire une exposition pertinente autour d’un certain nombre d’artistes qui avaient relevé de ce mouvement.

Il ne s’agirait, naturellement, pas de faire ce qui a déjà été fait à l’occasion des plus récentes expositions rétrospectives consacrées à cette séquence de la création plastique en France. Je pense plus particulièrement à l’exposition « Figuration narrative Paris 1960-1972 » qui s’est tenue au Grand Palais en 2008. Il ne s’agirait pas, non plus, de n’empiler qu’une série de monographies, la période récente ayant d’ailleurs été très dense en exercices de ce type. Rien qu’en ce début d’année, Aillaud est à Rennes, Monory à Landerneau, Erró à Lyon alors qu’on annonce, pour cette année, une exposition Télémaque au Centre Pompidou et, pour l’année prochaine, une exposition Fromanger dans la même institution. Rancillac, de son côté a récemment été exposé à Narbonne. Juste et parfois tardive reconnaissance pour des artistes qu’on estime de plus en plus essentiels et qu’on verra, sansdoute avec éclat, dans l’exposition prochaine de la Tate, « World Goes Pop », alors qu’on les avait déjà entrevus,à Londres également, à la Royal Academy, en 2002, dans l’exposition « Paris : Capital of the Arts, 1900-1968 »…

Faire autre chose pour contribuer à la connaissance de ce que fut et de ce qu’est l’histoire de l’art contemporain en France, c’est, à mes yeux et tout d’abord, s’intéresser à un cercle d’artistes plus large que celui formé par ceux que la critique, l’institution et le marché ont déjà largement consacrés. C’est la raison pour laquelle, il m’a semblé utile, qu’à côté de ces artistes-là, soient également pris en compte certains autres qui ont participé, avec intensité, à la croissance et au développement de la Figuration narrative, mais dont le rôle a, ensuite, été parfois minimisé, voire occulté.

Il m’a, ensuite, paru nécessaire qu’outre les oeuvres des années jugées centrales pour le mouvement, on s’intéresse également à l’oeuvre ultérieure de ces artistes et cela jusqu’à nos jours. L’appréciation critique de l’oeuvre des artistes tend, trop souvent et de façon parfois contestable, à y distinguer les « bonnes époques » et les autres, ouvrant ainsi sur de nécessaires révisions critiques ultérieures. On sait qu’il aura fallu du temps pour que les « Picasso de la fin » soient jugés dignes d’être appréciés de la même façon que ceux des périodes plus « canoniques». L’exposition de la Patinoire royale embrassera pour cette raison largement, sur une échelle chronologique large, l’oeuvre des artistes retenus, dans la mesure bien entendu où ils ont continué à s’intéresser à la force narrative et subversive des images.

Enfin, il m’a semblé opportun, étant en cela fidèle aux prémices de la théorisation progressive du mouvement parGérald Gassiot-Talabot, à partir de son exposition « Mythologies quotidiennes », au musée d’art moderne de la Ville de Paris, en 1964, de rappeler que « La Résistance des Images » – titre choisi pour l’exposition – entretenait avec l’époque historique de son avènement une relation profonde. Cette résistance est à la fois esthétique et politique.Esthétique parce que, dans les années 60, alors que l’abstraction est triomphante, certains artistes reviennent, sans nostalgie académique, à des formes variées de figuration et cela dans une perspective critique et avant-gardiste.

C’est justement cette perspective critique qui constitue la principale caractéristique, politique en l’occurrence, de leur engagement. Étant profondément politique et contestateur, cet engagement annonce, accompagne et continuent les grands mouvements radicaux des années 60, notamment le mouvement de Mai 68. La peinturequ’ils pratiquent, parce que c’est essentiellement de peinture qu’il s’agit, a été une peinture de résistance, résistance aux lieux communs, résistance aux oppressions, résistance à l’impérialisme, résistance à l’ordre moral.

Une forme donc de libre pensée et de pensée libre à la fois. C’est d’ailleurs cette posture qui distingue, d’unecertaine façon, la Figuration narrative du Pop Art américain, encore que celui-ci ne soit pas dépourvu parfoisd’une pertinence critique, ou encore de ce rameau parallèle du Pop Art français qu’est le Nouveau Réalisme, plus formel et esthétisant, encore, là aussi, qu’il ne faille pas sous-estimer la puissance subversive de certaines oeuvres ne visant, apparemment qu’à la réjouissance du regard et de l’intelligence. L’exposition « La Résistance des Images » s’intéresse, pour l’essentiel, à des artistes qui, quelle que soient leur origine, ont travaillé en France. Il s’agit de : Adami, Aillaud, Arroyau, Axell, Babou, Braun-Vega, Chambas, Cueco, Erró, Fromanger, Giacobazzi, Guyomard, Jacquet, Klasen, Le Boul’ch, Messac, Monory, Morteyrol, Proweller, Rancillac, Recalcati, Schlosser, Spadari, Télémaque et Tyszblat. L’exposition ne vise cependant pas à une totale exhaustivité historique et constitue donc une sorte d’essai invitant à des prospections, à des réflexions et à des redécouvertes. Par un clin d’oeil, justifié par la présentation de cette exposition à Bruxelles, l’oeuvre d’une artiste belge qui a cependant beaucoup fréquenté la scène française, Evelyne Axell, a été associée au projet.

Jean-Jacques Aillagon

Informations pratiques

la Patinoire Royale – Rue Veydt 15   1060 Bruxelles

www.lapatinoireroyale.com

Mardi- Samedi :11 à 13 & 14 à 19

gratuit

Met een totale oppervlakte van ongeveer 3.000 m2, is de Patinoire / Galerie Valérie Bach een van de meest spatieuze privé-galerijen gewijd aan moderne en hedendaagse kunst in Europa. Quovadisart dekt normaliter niet het wereldje van galeries, maar de ruimte is wel uitzonderlijk, de renovatie adembenemend en de eerste programmatie met de grote namen van de ‘Narration Figurative’ is volledig in lijn met onze cahier#4 over de Pop Art.

Aan de positieve kant is Brussel een nieuwe hedendaagse kunstruimte rijker en dat compenseert aardig de surrealistische absurditeit van de sluiting van ons eigen Museum in Brussel (wanneer de heropening ????). Anderzijds kan men wel spreken van een ‘culturele kolonisatie’ en een massale import van Franse kunst, niet altijd zeer progressief en vaak getuige van weinig bescheidenheid en veel bling bling. Ik denk hier een de andere Franse mega-galeries die uitstekende lokale galeries qua ruimte op kleine provinciale dwergen doen lijken. Ik denk ook aan initiatieven als ‘La maison Particulière’ met overwegend Parijse collecties en de programmering van de Franse collecties in de traditionele circuits van de Franse Gemeenschap zoals recentelijk de Duchamp prijs op La Centrale. Ik wil niet kleingeestig-nationalistisch zeuren, maar het wordt een andere wereld et het is wel uitkijken geblazen…

Uit het persdossier:

De eerste tentoonstelling : « La Résistance des Images »

Toen de eigenaars van de Patinoire Royale, Philippe en Valérie Austruy, me het curatorschap toevertrouwden van de eerste tentoonstelling die zou plaatsvinden in dit historische gebouw dat een belangrijke plaats inneemt in het collectieve geheugen van de Brusselaars en op magistrale wijze werd heringericht door Pierre Yovanovitch, werd mijn interesse gewekt door de opeenvolgende passies waardoor ze zich als kunstverzamelaars lieten leiden. Het viel mij al snel op dat heel wat van de werken die zij tijdens de laatste decennia verzameld hadden, behoorden tot de Franse kunststroming die men de “Narratieve Figuratie” noemt. Het was dan ook een prima gelegenheid om een tentoonstelling op te bouwen rond een aantal kunstenaars die deel uitmaakten van deze beweging.

Het was natuurlijk niet de bedoeling om louter terug te grijpen naar de meest recente retrospectieve tentoonstellingen die gewijd waren aan deze stroming van de plastische kunst in Frankrijk. Ik denk meer bepaald aan de tentoonstelling “Figuration narrative Paris 1960-1972” die in 2008 plaatsvond in het Grand Palais. Ik wou ook geen

opeenstapeling van monografieën maken, want van dat soort evenementen waren er de laatste tijd al heel wat. Begin dit jaar hadden we nog Aillaud in Rennes, Monory in Landerneau, Erró in Lyon. Voor dit jaar is nog een tentoonstelling over Télémaque aangekondigd in het Centre Pompidou en voor volgend jaar staat in dezelfde

instelling een expositie over Fromanger op stapel. Rancillac van zijn kant kreeg onlangs een tentoonstelling in Narbonne. Al deze evenementen zijn een blijk van rechtmatige en soms laattijdige erkenning voor kunstenaars die steeds meer naar waarde worden geschat en die men, ongetwijfeld met veel luister, zal kunnen bewonderen in de volgende tentoonstelling in het Tate, “World Goes Pop”, en waarvan men, eveneens in Londen, ook al een glimp kon opvangen tijdens de tentoonstelling “Paris : Capital of the Arts, 1900-1968” in de Royal Academy in 2002 …

Om bij te dragen tot een betere kennis over de geschiedenis van de hedendaagse kunst in Frankrijk, moet men volgens mij in de eerste plaats interesse betonen voor een bredere groep kunstenaars dan het kringetje dat al uitvoerig aandacht kreeg in de kritiek, de instellingen en op de markt. Daarom leek het mij nuttig om, naast die

artiesten, ook aandacht te besteden aan een aantal anderen die intens hebben bijgedragen tot de groei en de ontwikkeling van de Narratieve Figuratie, maar waarvan de rol daarna vaak werd geminimaliseerd of verhuld..

Verder vond ik het ook nodig om niet alleen aandacht te besteden aan werken uit de jaren die als centraal worden beschouwd voor de beweging, maar ook aan het latere werk van deze kunstenaars tot op heden. Critici maken bij de analyse van het werk van deze artiesten te vaak en soms op een betwistbare manier een onderscheid tussen de “goede periodes” en de andere, waardoor ze hun mening later vaak moeten herzien. Het is algemeen geweten dat het tijd heeft gevraagd voor de “late Picasso’s” op dezelfde manier geëvalueerd werden als deze uit de meer “eerbiedwaardige” periodes..

Daarom zal de tentoonstelling in de Patinoire Royale het werk van de geselecteerde artiesten op grote

chronologische schaal tonen, natuurlijk in zoverre ze aandacht bleven hebben voor de narratieve en subversieve kracht van de beelden.

Het leek me ook opportuun, daarbij trouw blijvende aan de vroege progressieve theorieën over de beweging doorGérald Gassiot-Talabot vanaf zijn tentoonstelling “Mythologies quotidiennes” in het museum voor moderne kunstvan de stad Parijs in 1964, erop te wijzen dat de titel die we kozen voor deze tentoonstelling, “La Résistance des Images”, nauw in verband staat met de historische periode waarin de beweging ontstond. Dat verzet was zowel esthetisch als politiek. Esthetisch omdat in de jaren 60, toen de abstractie triomfeerde, sommige kunstenaars, zonder enige academische nostalgie, terugkeerden naar uiteenlopende vormen van figuratie en dit vanuit een kritisch en avant-gardistisch perspectief. Het is net dit kritische standpunt, dat het belangrijkste kenmerk, in casu politiek, vormt van hun engagement. Dit in wezen politiek en protesterend engagement kondigde niet alleen de grote

radicale bewegingen van de jaren 60 aan, met name de beweging van Mei 68, maar liep er ook parallel mee en zette deze ook verder. De schilderkunst van deze kunstenaars, want het ging voornamelijk om schilderijen, was een schilderkunst van verzet: verzet tegen openbare ruimtes, tegen onderdrukking, tegen het imperialisme, tegen de morele orde. Een ode aan het vrije gedachtegoed dus. Het is trouwens deze houding die de Narratieve Figuratie in zekere zin onderscheidt van de Amerikaanse Pop Art, hoewel deze laatste ook een kritische relevantie heeft, en van het Nieuwe Realisme, de parallelle tak van de Franse Pop Art, die formeler en overcultiverender is. Men mag ook de subversieve kracht van sommige werken niet onderschatten die, op het eerste gezicht, blijkbaar alleen maar de blik en de intelligentie strelen.

De tentoonstelling “La Résistance des Images” is vooral opgebouwd rond kunstenaars die, ongeacht hun herkomst, gewerkt hebben in Frankrijk. Het gaat om: Adami, Aillaud, Arroyau, Axell, Babou, Braun-Vega, Chambas, Cueco, Erró, Fromanger, Giacobazzi, Guyomard, Jacquet, Klasen, Le Boul’ch, Messac, Monory, Morteyrol,

Proweller, Rancillac, Recalcati, Schlosser, Spadari, Télémaque en Tyszblat. Deze tentoonstelling wil niet historisch volledig zijn, maar is eerder een soort ontdekkingstocht die uitnodigt tot prospectie, tot overdenkingen en tot nieuwe

ontdekkingen. Met een knipoog, die wel op zijn plaats is aangezien deze tentoonstelling doorgaat in Brussel, hebben we in dit project ook het werk opgenomen van Evelyne Axell, een Belgische kunstenares die veel contacten had met de Franse scene.

Jean-Jacques Aillagon

Practisch

De Patinoire Royale Veydtstraat 15   1060 Brussel

www.lapatinoireroyale.com

Open van dinsdag tot zaterdag, van 11 tot 13 uur en van 14 tot 19 uur

Tentoonstellingen gratis toegankelijk