Le commentaire de Quovadisart :
Cette exposition est le pendant critique de Nautilus. Autant Nautilus sombre dans le clinquant et le kitch, autant No Country for Young Men est en phase avec l’actualité. Inutile de dire où sont allés les subsides généreux et que beaucoup ne tenaient pas à montrer cette Grèce-là.
Qui connaît Katerina Gregos sait qu’elle ne fait pas dans la dentelle et qu’elle sélectionne des artistes qui ont quelque-chose dans le ventre et surtout à dire. Et cela vaut la peine d’être vu : une œuvre à l’entrée nous dit d’ailleurs clairement : ‘Aujourd’hui la Grèce, demain nous ?’
Tout n’est peut-être pas léché et d’un top niveau pictural, mais tout crie sa peur du lendemain, la pauvreté, l’État policier, l’extrème droite, l’abandon de la culture … et souvent avec beaucoup d’humour très noir.
Il y a assez bien de vidéos mais elles sont de bon niveau : Surtout ne pas manquer Yorgos Zois.
Il vaut mieux entrer par Ravenstein et acheter le petit guide (en anglais) à deux euros avant de commencer la visite : un peu d’explication cadre mieux le propos. Parfois j’ai senti le souffle de mai 68. Il y a d’ailleurs une belle interview d’Alain Badiou sur l’art en période de mutation.
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L’annonce de Bozar
Cette exposition réunit des œuvres de 30 artistes grecs contemporains qui travaillent autour de l’impact de la crise sur le pays. Leur œuvre dépasse l’actualité politique et économique et jette un regard nuancé sur ce qui se passe aujourd’hui en Grèce. Non seulement les effets négatifs de la crise sont mis en image, mais aussi les opportunités qu’elle offre de réinventer le pays.
Tous les derniers jeudis du mois (27.03, 24.04, 29.05, 26.06) entre 18h et 21h, profitez de la présence d’un guide trilingue (FR, NL, EN) dans l’exposition. Il vous invite au dialogue afin de vous aider à mieux comprendre les œuvres.
Artistes participants: Loukia Alavanou / Manolis Anastasakos & Alexandros Vasmoulakis / Bill Balaskas / Depression Era / Eirene Efstathiou / Stelios Faitakis / Marina Gioti / Alexandros Georgiou / Philippe Grammaticopoulos / Guerrilla Optimists / Michalis G. Kallimopoulos / Dionisis Kavallieratos / Panos Kokkinias / Alkis Konstantinidis / Zissis Kotionis / Marinos Koutsomichalis, Afroditi Psarra & Maria Varela / Nicolas Kozakis & Raoul Vaneigem / Nikos Navridis / Angelos Papadimitriou / Maria Papadimitriou / Antonis Pittas / Poka-Yio / Stefania Strouza / Lina Theodorou / Panos Tsagaris / Kostas Tsolis / Dimitris Tsoumplekas / Chrisa Valsamaki / Kostis Velonis / Eirini Vourloumis / Zafos Xagoraris / Yorgos Zois
Commissaire: Katerina Gregos
Info pratique
Rue ravenstein;
gratuit
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Er zijn twee tentoonstellingen in het kader van het Griekse voorzitterschap : het kitscherige Nautilus en de kritische No Country for Young Men. Onnodig te zeggen wie de subsidies kreeg en dat niet iedereen opgetogen was met deze kritische blik.
Want wie Katerina Gregos kent weet dat ze niet precies een dametje met fluwelen handschoenen is, maar kunstenaars uitzoekt die echt iets te zeggen hebben.
Wij zijn trouwens verwittigd : heute Griechenland, morgen wir ?
Allen schreeuwen ze het uit : de onzekere toekomst, de politiestaat, extreem rechts, armoede, geen cultuur…en ondanks alles, soms met veel – pikzwarte – humor.
Er zijn enkele video’s en dat neemt wat tijd : zeker Yorgos Zois bekijken !!!!
Het beste is via de Ravenstein binnen te komen : je kan er dan het bezoekersboekje ( 2 € – engels – de tentoonstelling is gratis ) kopen : soms is wat duiding welkom.
Bij wijlen dacht ik aan mei 68 ; er is trouwens een mooie video met een interview uit die tijd van Alain Badiou over Kunst in mutatie.
download hier : Jan Van Hove in de Standaard CRISIS TEKENT HEDENDAAGSE KUNST IN GRIEKENLAND
De mededeling van Bozar
