Commençons par le positif : Le musée de la Photographie abrite l’une des plus belles collections de photographie d’Europe et à lui seul vaut le déplacement . La collection des classiques du 20e est carrément époustouflante. Pas un des grands noms ne manque à l’appel.
Commençons par le positif : Le musée de la Photographie abrite l’une des plus belles collections de photographie d’Europe et à lui seul vaut le déplacement . La collection des classiques du 20e est carrément époustouflante. Pas un des grands noms ne manque à l’appel.
Parmi les expos temporaires il y a également le très beau travail de Philippe Graton sur la ZAD de Notre dame des Landes. Loin des images rabâchées qu’ont déversé les médias, ce travail prends de la distance, de la dignité et de la hauteur. C’est un modèle à suivre dans le genre.
Une seconde expo temporaire montre le travail de le Française Sandrine Lopez. C’est ahurissant de perfection technique, de beauté de la couleur, de justesse des clair-obscur et de perfection des mises en scène. Les sujets sont cependant tellement morbides, Flasques et répugnants que j’ai du arrêter ma visite. Trop is teveel.
La pièce de résistance l’expo temporaire principal s’intitule ‘Photographie, arme de classe’La photographie sociale et documentaire en France et en Belgique 1928-1936. La conception vient de Centre Pompidou. Cela garantit un très haut standard de qualité, la richesse des sources photographiques (e.a. Henri Cartier-Bresson, Germaine Krull, Gisèle Freund, Willy Kessels) une scénographie parfaite et la clarté du propos… mais c’est un propos rabâché des dizaines de fois et qui sincèrement m’ennuie profondément que le propos d’ailleurs soit noir, rouge, bleu ou vert !
Le musée écrit
Organisée à partir des collections de photographies du Centre Pompidou, cette exposition propose un nouvel éclairage sur la photographie sociale et documentaire, émergeant en Europe, particulièrement en France et en Belgique, au deÌbut des années 1930. Le Front populaire et les icoÌ‚nes de la Guerre d’Espagne reÌsument encore aujourd’hui largement l’idèe d’engagement pendant l’entre-deux-guerres au deÌtriment de cette période essentielle dont le répertoire iconographique constitue un véritable laboratoire du regard social et engagé.
À travers une sélection de près de 100 œuvres et une quarantaine de documents, l’exposition s’articule autour d’axes thématiques (l’antimilitarisme, la lutte contre les colonies…) et de séries formelles, où se côtoient les plus grands noms de la photographie moderne (Willy Ronis, Eli Lotar, Nora Dumas, Henri Cartier-Bresson, Germaine Krull, Gisèle Freund, Willy Kessels, Lisette Model, etc.).
Photographie, arme de classe interroge le passage d’une iconographie pittoresque de la pauvreté, incarnée par le Paris d’Eugène Atget (1857-1927) vers une prise de conscience sociale du tableau de misère qu’offre la capitale au début des années 1930. Les pratiques spécifiques, tel le photomontage, font l’objet d’une étude particulière avec l’architecte et militante Charlotte Perriand (1903-1999) qui a su saisir à l’époque le potentiel de « déflagration » du montage photographique. Enfin, les thématiques iconographiques récurrentes de l’image de l’ouvrier à la repreÌsentation du collectif en lutte, sans oublier les stratégies de la presse illustrée de gauche (Regards, Vu, Vie ouvrière en Belgique) permettent de compléter une image encore lacunaire de la photographie documentaire et sociale de l’entre-deux-guerres graÌ‚ce à des deécouvertes récentes.
Photographie, arme de classe, c’est ainsi que le journaliste Henri Tracol (1909-1997) ouvre son texte manifeste destiné à fédérer la section photographique de l’association des écrivains et artistes reévolutionnaires (A.E.A.R.) fondée en 1932 à Paris, dans un contexte global de montées des crispations politiques, économiques et sociales. En Belgique, c’est Henri Storck, sur la demande de Louis Aragon, qui formera sur cet exemple l’association révolutionnaire culturelle (A.R.C.).
Sandrine Lopez
Arkhê
28.09.2019 > 19.01.2020
Que trouve-t-on à la source des photographies de Sandrine Lopez ? Quel est leur point de départ et de convergence ? Une fascination pour une silhouette, une posture, un visage ? Une envie de s’en approcher au plus près, d’en saisir l’essence même ?
Arkhê présente en une trentaine de photographies le résultat de traques, de rencontres obsédantes, palpitantes, angoissantes mais toutes fascinantes et devant aboutir à un portrait, une image, avec comme point commun la nuit.
Arkhê, une confrontation au corps, à la fois sublime et terrifiante, la persistance de ce regard déjà décrit par Christophe Van Rossom dans le texte qui accompagne les images du livre ” Moshé “, (précédent ouvrage de l’artiste publié chez d&b/l’éditeur du dimanche en 2017) : ” un regard cillant, entre curiosité et terreur, sur les abîmes de l’être “. Photographe et vidéaste francçaise née en 1982, Sandrine Lopez vit et travaille à Bruxelles. Après un Master en Sociologie à Bordeaux, elle se consacre à la photographie et part étudier à l’Ecole Supérieure des Arts de l’image ” Le 75 ” à Bruxelles.
Diplômée en juin 2011, elle poursuit une exploration empruntant diverses formes et traversant des espaces au sein desquels la figure humaine demeure centrale. Entre photographie, vidéo et écriture, elle partage régulièrement l’avancée de son travail au cours de conférences données dans le cadre des différents postes qu’elle occupe dans l’enseignement depuis 2012. Elle achève actuellement la réalisation d’un film documentaire (en phase de post-production) intitulé ” Demain c’était Dimanche “, dans lequel elle dresse le portrait d’un homme sans mémoire dont elle a partagé le quotidien.
Hors les murs des écoles, elle organise les workshops ” The House” avec le photographe Sébastien Van Malleghem et a co-fondé la plateforme AHHA en collaboration avec le photographe Pierre Liebaert.
Philippe Graton
ZAD
28.09.2019 > 19.01.2020
La ZAD* de Notre-Dame-des-Landes, au nord de Nantes (France), défraie la chronique depuis dix ans. Née d’une opposition à la construction d’un aéroport dans une zone naturelle protégée, elle est devenue un lieu d’expérimentation de société alternative, d’agriculture biologique, de rapports non marchands et d’autres expérimentations sociales qui se poursuivent après la victoire de cette lutte et l’abandon par l’État français, début 2018, du projet d’aéroport.
De 2014 à 2019, Philippe Graton a vécu la ZAD de Notre-Dame-des-Landes de l’intérieur, parvenant à se faire accepter des militants, photographiant au moyen-format argentique cet univers et la vie quotidienne de cette société. Cet engagement dans la durée nous donne aujourd’hui une œuvre photographique exceptionnelle, une restitution unique et historique de cette expérience marginale dont l’intérêt et les choix de société qu’elle soulève n’ont jamais été aussi actuels.
L’exposition présente une soixantaine d’images inédites. Le livre qui accompagne l’exposition révèle, en plus des photographies, les notes de terrain de l’auteur, à suivre comme une aventure. Un témoignage unique, différent de tout ce que l’on a pu voir ou entendre sur la ZAD.
* ZAD est l’acronyme administratif français pour une ” zone d’aménagement différé ” destinée à un grand projet de construction. Les opposants au projet détournent le terme en ” zone à défendre “.
Infos pratiques
Ma-Di 10-18
attention : GPS : place des Essarts
7€
Laten we beginnen met het positieve: Het Fotografiemuseum herbergt een van de mooiste fotocollecties van Europa en is op zich al een reis waard. De collectie 20e eeuwse klassiekers is gewoonweg adembenemend. Geen van de grote namen ontbreekt.
Onder de tijdelijke tentoonstellingen is er ook het zeer mooie werk van Philippe Graton over de ZAD van Notre dame des Landes. Verre van de repetitieve beelden die de franse media hebben uitgezonden, neemt dit werk een waardige afstand, en hoogte.
Een tweede tijdelijke tentoonstelling toont het werk van de Française Sandrine Lopez. De techniek is perfect, het kleurenpallet is prachtig en de ensceneringen adembenemend. De onderwerpen zijn echter zo morbide en weerzinwekkend dat ik het niet meer aan kon. Trop is teveel.
De belangrijkste tijdelijke tentoonstelling is getiteld “Fotografie, een klassewapen”. Het ontwerp komt van Centre Pompidou. Dit garandeert een zeer hoge kwaliteit, de rijkdom van de bronnen(o.a. Henri Cartier-Bresson, Germaine Krull, Gisèle Freund, Willy Kessels) , een perfecte scenografie en de helderheid in de uiteenzetting van het thema… maar het is een thema dat al tientallen keren herhaald is en dat me oprecht verveelt en me niet meer kan boeien…. of de politieke kleur nu zwart, rood, blauw of groen is!
Het museum schrijft
Georganiseerd met als vertrekpunt de fotocollectie van het Centre Pompidou, werpt deze tentoonstelling een nieuw licht op de sociale en documentaire fotografie die, begin jaren 30, in Europa ontstaan is, meer bepaald in Frankrijk en in België. Het Front Populaire en de iconen van de Spaanse Burgeroorlog vatten vandaag nog ruim het idee samen van het engagement tijdens het interbellum ten koste van die essentiële periode waarvan het iconografische repertorium een echt laboratorium vormt van een sociale en geëngageerde blik.
Via een selectie van bijna 100 werken en een veertigtal documenten spits de tentoonstelling zich toe op thematische assen (het antimilitarisme, de strijd tegen de kolonies…) en formele reeksen waarbij de grootste namen van de moderne fotografie elkaar tegenkomen (Willy Ronis, Eli Lotar, Nora Dumas, Henri Cartier-Bresson, Gisèle Freund, Willy Kessels, Lisette Model, enz.).
Photographie, arme de classe; La photographie sociale et documentaire en France et en Belgique 1928-1936(fotografie, klassewapen) bevraagt de overgang van een pittoreske iconografie van de armoede, belichaamd door het Parijs van Eugène Atget (1857-1927), naar een sociaal bewustwordingsproces van het armoedeoverzicht dat de hoofdstad begin jaren dertig bood. De specifieke praktijken, zoals de fotomontage, vormen een apart studieobject met de architecte en militante Charlotte Perriand (1903-1999) die destijds het potentieel van de “explosieve kracht” van fotomontage heeft kunnen benutten. Tenslotte, de steeds terugkerende iconografische thema’s van het beeld van de arbeider bij de voorstelling van het strijderscollectief, zonder de strategieën van de linkse geïllustreerde pers (Regards, Vu, Vie ouvrière en Belgique) te vergeten, laten ons toe het nog onvolledige beeld van van de documentaire en sociale fotografie van het interbellum te vervolledigen dank zij recente ontdekkingen.
Photographie, arme de classe, het is zo dat de journalist Henri Traco (1909-1997) zijn manifest begint, bedoeld om de fotografiesectie van de vereniging van revolutionaire schrijvers en kunstenaars (A.E.A.R.), opgericht in Parijs in 1932, samen te bundelen in een globale context van de opkomst van politieke, economische en sociale spannin- gen. Op vraag van Louis Aragon is het in België Henri Storck die naar dat voorbeeld de “association révolutionaire culturelle (A.R.C.) zal vormen.
Sandrine Lopez
Arkhê
28.09.2019 > 19.01.2020
Wat ligt er aan de basis van de foto’s van Sandrine Lopez ? Welk is hun vertrek- en convergentiepunt ? Een fascinatie voor een silhouet, een houding, een gelaat ? Een verlangen om er zo dicht mogelijk bij te komen, de essentie zelf ervan te begrijpen ?
Arkhê toont in een dertigtal foto’s het resultaat van zoektochten, van beklijvende, opwindende, angstaanjagende, maar altijd fascinerende ontmoetingen die moeten uitmonden in een portret, een beeld, met de nacht als gemeenschappelijk punt.
Arkhê, een confrontatie met het lichaam, tegelijkertijd subliem en angstaanjagend, de persistentie van die blik die door Christophe Van Rossom reeds beschreven werd in de tekst die de beelden van Moshé, haar vorige werk, vergezelt : “een knipperende blik, tussen nieuwsgierigheid en angst, op de afgronden van het zijn”. Sandrine Lopez, Franse fotografe en videokunstenaar, werd geboren in 1982. Zij woont en werkt in Brussel. Na een Master Sociologie in Bordeaux, wijdt zij zich aan de fotografie en gaat studeren aan de Ecole Supérieure des Arts de l’image “Le 75” in Brussel.
Na haar diploma in 2011 zet zij een onderzoek verder waarbij zij diverse vormen ontleent en ruimtes doorkruist waarin de menselijke figuur centraal staat. Tussen fotografie, video en tekst, deelt zij sinds 2012 regelmatig de vorderingen van haar werk tijdens lezingen die zij geeft in het kader van haar onderwijsopdrachten. Actueel voltooit zij de realisatie van een documentaire film (in post-productie fase) met als titel “Demain c’était Dimanche” waarin zij het portret schetst van een man zonder geheugen van wie zij het dagelijks leven heeft gedeeld.
Buiten de schoolmuren organiseert zij de workshops “The House” samen met de fotograaf Sébastien Van Malleghem en in samenwerking met de fotograaf Pierre Liebaert heeft zij het platform AHHA mee opgericht.
Philippe Graton
ZAD
28.09.2019 > 19.01.2020
De ZAD* van Notre-Dame-des-Landes, ten noorden van Nantes (Frankrijk), levert sinds tien jaar stof voor de columns. Geboren uit de oppositie tegen de bouw van een luchthaven in een beschermd natuurgebied, is het een experimentele zone geworden voor een alternatieve gemeenschap, voor biologische landbouw, voor niet commerciële relaties en andere sociale experimenten die verder gezet worden na de overwinning van deze strijd en, begin 2018, het afzien van het luchthavenproject door de Franse Staat.
Van 2014 tot 2019 heeft Philippe Graton de ZAD van Notre-Dame-des-Landes van binnenuit beleefd. Hij slaagde erin zich te doen aanvaarden door de militanten en fotografeerde dat universum en het dagelijks leven van die gemeenschap met een analoge midden formaat camera. Dat lange termijn engagement biedt ons nu een uitzonderlijk fotografisch oeuvre, een unieke en historische reconstructie van dat experiment in de marge waarvan het belang en de keuzes van een gemeenschap nog nooit zo actueel zijn geweest.
De tentoonstelling brengt een zestigtal onuitgegeven beelden. Het boek dat de tentoonstelling vergezelt brengt, naast de foto’s, de terreinnotities van de auteur, te volgen zoals een avontuur. Een unieke getuigenis verschillend van alles wat men op de ZAD heeft kunnen horen of zien.
*ZAD is het Franse administratieve acroniem voor een “zone d’aménagement différé” (gebied met bestemmingswijziging) bestemd voor een groot bouwproject. De tegenstanders van het project wijzigen de term in “zone à défendre” (te verdedigen zone).
Practisch
Het museum is open van dinsdag tot zondag, van 10 tot 18 uur.
Pas op : GPS : place des Essarts
7€