Onbekend is onbemind: dit geldt zeker voor de meesters van het 16e-eeuwse Brugge. Ambrosius Benson, Lancelot Blondeel, Pieter Pourbus en de familie Claeissens, die al te lang in de schaduw leven van hun voorgangers: de Vlaamse primitieven en hun tijdgenoten in Antwerpen.
Pieter Pourbus et Les Maîtres Oubliés →Bruges. Jusqu’au 21 Janvier 2018
Ce qui est inconnu est mal aimé: cela vaut certainement pour les maîtres brugeois du XVIe siècle. Ambrosius Benson, Lancelot Blondeel, Pieter Pourbus et la famille Claeissens, sont trop longtemps restés dans l’ombre de leurs prédécesseurs, les primitifs flamands et leurs contemporains d’Anvers.
Avant de vous parler de ces maîtres oubliés, je tiens à signaler une “fantaisie” brugeoise, qui est non seulement unique mais aussi fort déplaisante.
Mon ami P. Kluyskens et moi-même visitons depuis des années des musées de par l’Europe et partout nous sommes, non seulement très bien reçus, mais aussi aidés.
Sauf à Bruges ! Bruges est la seule ville où il faut demander, 3 jours à l’avance, une accréditation, qui n’est d’ailleurs valable que pour 1 jour, et pas question de changer de date sans avertissement.
Il est clair que les critiques d’art sont des personnages peu recommandables et qu’il vaut donc mieux les tenir à l’œil. La raison, ou l’excuse donnée par la dame du service touristique, par ailleurs fort aimable, c’est qu’il y a tellement de visiteurs et beaucoup de resquilleurs. Que doivent dire les musées de Paris et d’Amsterdam ?
Comme dans la chanson : ces petites misères seront passagères….tout s’est arrangé et j’ai pu voir une belle exposition.
L’âge d’or de Bruges est terminé et les marchés se sont déplacés. En continuation du glorieux passé artistique, un style unique se développe à Bruges et il est temps de rendre à César ce qui est à César et donc de mettre les projecteurs sur ces maîtres oubliés
Au XVIe siècle, pauvreté et grande richesse se côtoient à Bruges. Une récession économique appauvrit beaucoup de gens. L’élite nantie devient moins nombreuse et on utilise l’art pour souligner l’importance de Bruges en tant que centre commercial. Bien que de moins en moins de jeunes artistes s’installent dans la ville, les maîtres brugeois développent leur propre style caractéristique ; la tradition artistique y joue un rôle très important.
Pieter Pourbus est l’un d’eux et en 1543 il travaille chez Lancelot Blondeel à Bruges. Sous l’œil expérimenté de ce maître brugeois, Pourbus développe son talent et obtient des contrats importants. Il peut faire ainsi de nombreux portraits chez les familles principales de Bruges.
En plus des retables de la collection permanente du Groeninge, cette expo montre des prêts aussi bien de Belgique que de l’étranger : retables monumentaux et portraits pleins de symbolisme. La société se modifie fortement au cours de la vie de Pourbus et cela se voit dans ses tableaux : ils ont encore des caractéristiques médiévales, mais la renaissance et même le maniérisme sont déjà visibles. Les oeuvres de Pieter Pourbus brossent un tableau unique de l’artiste et son temps.
En fait, cette exposition raconte l’histoire de deux dynasties : Pourbus et Claeissens.
La grande révélation de cette exposition est l’œuvre de la famille Claeissens. Pour la première fois, on peut faire connaissance avec la dynastie Claeissens : Pieter I Claeissens et ses fils Gillis, Pieter II en Antonius.
Jusqu’il y a 10 ans, Gillis Claeissens n’est connu qu’à travers des documents car il travaille pour Alexandre Farnese et ensuite pour les archiducs Albert et Isabelle. Il est donc bel et bien un artiste à succès et produit de très nombreux portraits d’apparat qui témoignent d’une grande qualité et se distinguent par l’attention qu’il porte à la très riche décoration.
Pour ce qui est de Pourbus, il ne travaille pas seulement avec son beau-père Lancelot Blondeel, mais il forme son fils Frans I et plus tard son petit-fils Frans II qui acquiert une renommée internationale comme portraitiste.
Gruuthuse en galante compagnie. Style de vie à Bruges au 18ème siècle
Une visite au Groeninge museum ne peut se terminer que par une visite à l’Arentshuis, hôtel particulier du 18e siècle, qu’on pourrait, irrespectueusement, appeler le post scriptum du GroeningeA.
À l’étage supérieur de cette élégante maison de maître est exposée l’oeuvre de Frank Brangwyn (1867-1956), exposition permanente de cet artiste britannique aux multiples talents.
Au rez-de-chaussée l’exposition temporaire Gruuthuse en galante compagnie, montre le style de vie d’une riche famille brugeoise au 18e siècle : dentelle raffinée qui ourle les vêtements, boîte à tabac d’aspect exotique, coraux et coquillages précieux, argent, étain et nacre.
En attendant la réouverture du Gruuthusemuseum, quelques objets de la collection sont hébergés dans l’Arentshuis. En dialogue avec des œuvres du Groeningemuseum, cette présentation de la collection donne un avant-goût du nouvel arrangement du musée.
Dans La Trilogie Parisienne, j’écris, en parlant du musée Marmottan, que les responsables locaux feraient bien d’y aller faire un voyage d’étude avant de gaspiller des millions à des subsides et transformations qui n’apportent rien. Je ne peux que réitérer mon conseil et comme Bruges est moins loin, peut-être..à bon entendeur…
Que dit le musée
Partez cet automne à la rencontre des maîtres brugeois oubliés du 16ème siècle. Découvrez le monde de l’art à Bruges à une époque de récession économique et admirez l’œuvre impressionnante de Pieter Pourbus et des maîtres oubliés comme Marcus Gerards, Pieter I Claeissens et ses fils Gillis, Pieter II et Antonius.
Bruges fut confrontée au cours du 16ème siècle à un déclin économique qui entraîna un exil massif de sa population. Les jeunes talents artistiques partaient tous s’établir à Anvers, qui profita de l’occasion pour s’autoproclamer nouvelle capitale de l’art en Flandre. Néanmoins, la ville de Bruges, renommée pour son patrimoine et sa tradition artistique, vit apparaître un tout nouveau style s’appuyant sur ce riche passé.
Pieter Pourbus faisait figure d’exception lorsqu’il débuta en 1543 chez Lancelot Blondeel à Bruges. Sous l’œil expérimenté du maître brugeois, Pourbus évolua rapidement jusqu’à devenir le jeune talent du moment, à qui l’on confiait de nombreux projets de premier plan, allant du Jugement dernier et de l’Annonciation à des portraits de familles en vue saisissants de réalisme.
La surprise (parmi d’autres) que l’exposition vous réserve concerne l’œuvre de la famille Claeissens, ignorée pendant de longs siècles, mais qui grâce à une étude récente a été identifiée et reconstituée dans son intégralité. En exclusivité, venez faire connaissance avec la collection étendue de Pieter Claeissens I et de ses fils.
Informations prix
Adultes | € 8,00 |
jeunes jusqu’à 25 ans | € 6,00 |
Visite de l’Arentshuis compriseBillet combiné Groeninge/Historium: € 17,50
Onbekend is onbemind: dit geldt zeker voor de meesters van het 16e-eeuwse Brugge. Ambrosius Benson, Lancelot Blondeel, Pieter Pourbus en de familie Claeissens, die al te lang in de schaduw leven van hun voorgangers: de Vlaamse primitieven en hun tijdgenoten in Antwerpen.
Alvorens over deze vergeten meesters te praten, wil ik het over een Brugs fantasietje hebben, niet alleen een unieke maar ook een zeer onaangename. Vriend P. Kluyskens en ikzelf, bezoeken sinds jaren musea in heel Europa, en overal zijn we niet alleen zeer goed ontvangen, maar ook geholpen. Behalve in Brugge! Brugge is de enige stad waar je 3 dagen van tevoren een accreditatie moet aanvragen, die dan ook slechts geldig is voor 1 dag, en denk er niet aan de datum te veranderen zonder verwittiging. Het is duidelijk dat kunstcritici gevaarlijk zijn en daarom is het beter om ze in het oog te houden. De reden of het excuus gegeven door de dame van de toeristische dienst, vriendelijk en behulpzaam, het moet gezegd, is dat er zo veel bezoekers zijn en velen binnen willen zonder te betalen.
Hoe slagen de musea van Parijs en Amsterdam er in?
Maar zoals in het liedje: ces petites misères seront passagères….alles is opgelost en ik kreeg de kans een mooie expositie te zien.
De gouden eeuw van Brugge is voorbij maar in voortzetting van het roemrijke artistieke verleden
ontwikkelt zich een unieke stijl in Brugge en is het tijd om aan Caesar te geven wat Caesar toekomt en dus de schijnwerpers te richten op deze vergeten meesters
Armoede en rijkdom bestaan in het Brugge van de 16e eeuw. Een economische recessie verarmt velen; de rijke elite wordt kleiner en zij gebruiken kunst om te wijzen op het belang van Brugge als handelscentrum. Hoewel er steeds minder jonge kunstenaars zich in de stad vestigen , ontwikkelen de Brugse meesters hun eigen kenmerkende stijl waarbij de artistieke traditie een zeer belangrijke rol speelt.
Pieter Pourbus is één van deze jonge kunstenaars wanneer hij, in 1543, bij Lancelot Blondeel in Brugge werkt. Onder de hoede van deze ervaren Brugse meester, ontwikkelt Pourbus zijn talent en krijgt hij grote contracten. Hij kan veel portretten schilderen bij de belangrijkste families van Brugge.
Naast de altaarstukken van de permanente collectie van het Museum, toont deze tentoonstelling bruiklenen uit België en het buitenland: monumentale altaarstukken en portretten vol symboliek. De samenleving verandert sterk tijdens het leven van Pourbus en dat kunnen we zien in zijn schilderijen: ze hebben nog steeds een middeleeuwse kenmerk, maar de renaissance en zelfs maniërisme zijn al zichtbaar. De schilderijen van Pieter Pourbus geven een uniek beeld van de kunstenaar en zijn tijd. In feite vertelt deze tentoonstelling het verhaal van twee dynastieën: Pourbus en Claeissens.
De grote openbaring van deze tentoonstelling is het werk van de Claeissens familie. Voor de eerste keer kunnen wij kennismaken met de Claeissens-dynastie: Pieter I Claeissens en zijn zonen Gillis, Pieter II en Antonius
Tot voor 10 jaar is Gilles Claeissens alleen bekend via documenten omdat hij voor Alexandre Farnese en vervolgens voor de aartshertogen Albrecht en Isabella werkt. Hij is dus wel degelijk een succesvolle kunstenaar, hij produceert zeer veel pronkportretten die getuigen van een hoge kwaliteit en zich onderscheiden door de rijke decoratie.
Wat Pourbus betreft, is het zo dat hij niet alleen met zijn schoonvader Lanceloot Blondeel werkt, maar later eerst zijn zoon Frans en daarna ook nog zijn kleinzoon, Frans II, die internationale faam verwerft als een portrettist, opleidt.
Gruuthuse in galant gezelschap
Een bezoek aan het Groeningemuseum moet normaliter eindigen met een bezoek aan het Arentshuis, stadspaleis uit de 18de eeuw, dat je, enigszins respectloos, de post-scriptum van de Groeninge kunt noemen.
Op de bovenste verdieping van dit elegante herenhuis is werk van Frank Brangwyn (1867-1956) te zien, een permanente tentoonstelling van de Britse kunstenaar met vele talenten.
Op het gelijkvloers is de tijdelijke tentoonstelling: Gruuthuse in galant gezelschap, die de levensstijl toont van een rijke familie in het Brugge van de 18e eeuw: met kant afgewerkte kleding, exotische tabakspot, zilverwerk, tin en parelmoer. In afwachting van de heropening van het Gruuthusemuseum, zijn sommige objecten van de collectie gehuisvest in het Arentshuis en geeft deze presentatie van de collectie een voorproefje van de nieuwe presentatie van het Museum.
In La Trilogie Parisienne, zeg ik, sprekend van het Marmottan museum, dat de responsables locaux feraient bien d’y aller faire un voyage d’étude avant de gaspiller des millions à des subsides et transformations qui n’apportent rien.
Ik kan deze goede raad alleen maar herhalen, en daar Brugge minder ver is dan Parijs: wie het schoentje past…..
Wat zegt het museum
Ontmoet dit najaar de vergeten Brugse meesters uit de zestiende eeuw. Ontdek de Brugse kunstwereld tijdens een economische recessie en bewonder het indrukwekkende oeuvre van Pieter Pourbus en vergeten meesters zoals Marcus Gerards, Pieter I Claeissens en zijn zonen Gillis, Pieter II en Antonius.
Brugge wordt in de zestiende eeuw getroffen door een economische achteruitgang en loopt leeg. Jonge kunstenaars trekken weg richting Antwerpen, dat zichzelf tot nieuwe kunsthoofdstad van Vlaanderen kroont. Maar met het roemrijke artistieke verleden als inspiratiebron, ontstaat er in Brugge een geheel nieuwe stijl.
Pieter Pourbus is een van de artistieke uitzonderingen als hij in 1543 bij Lancelot Blondeel in Brugge begint. Onder het ervaren oog van de Brugse meester ontpopt Pourbus zich tot hét aanstormend talent en weet hij veel vooraanstaande opdrachten binnen te slepen. Van het ‘Laatste Oordeel’ en de ‘Annunciatie’ tot treffende portretten van Brugges voornaamste families.
Dé verrassing van de tentoonstelling is het oeuvre van de familie Claeissens. Recent onderzoek identificeerde en reconstrueerde hun eeuwenlang onbekende oeuvre. Voor het eerst maak je kennis met de uitgebreide collectie van Pieter I Claeissens en zijn zonen.
Volwassen | € 8,00 |
Tot 25 jaar | € 6,00 |
Bezoek Arentshuis inbegrepen