Les réserves du Musée du Cinquantenaire contiennent un véritable trésor d’objets ramenés en Belgique (complètement légalement en ces temps-là) lors des travaux d’excavation d’archéologues/égyptologues belges. Depuis, certains objets se sont volatilisés des réserves d’une façon beaucoup moins légale, mais il

text(e): Pierre Kluyskens

Les réserves du Musée du Cinquantenaire contiennent un véritable trésor d’objets ramenés en Belgique (complètement légalement en ces temps-là) lors des travaux d’excavation d’archéologues/égyptologues belges. Depuis, certains objets se sont volatilisés des réserves d’une façon beaucoup moins légale, mais il reste une extraordinaire collection d’oeuvres d’art qui forment la provenance de deux tiers des œuvres exposées.

Ce n’est évidemment pas la légendaire exposition ‘Toutankhamon’, mais une exposition très bien structurée, documentée et éducative sur les momies, canopes et autres objets d’art qui vont passionner jeunes et moins qui ont un intérêt pour les rites funéraires et l’Égypte ancienne en général.

Pour ceux qui ont eu la chance de visiter l’Égypte en des jours meilleurs, c’est un ‘rafraîchissement de mémoire’ du monde d’Amon-Râ, Nout et Osiris.

Je n’ai que peu pu apercevoir de la “restauration en live (pause-café?) et n’ai trouvé nulle part (ou ce doit être tellement discret que je l’ai pas vue) une référence à la deuxième exposition “Djehoutihotep “ dans une autre salle du musée.

CRXXBAQUYAAWGuoL’annonce du musée

Du 15 octobre 2015 au 20 avril 2016, le Musée du Cinquantenaire de Bruxelles dévoilera les secrets des sarcophages égyptiens lors d’une importante exposition consacrée à l’évolution des rites funéraires dans l’Égypte ancienne.

L’éternité. Renaître, tel Osiris, tel le soleil qui, depuis l’origine des temps, revient chaque matin à la vie grâce à la déesse Nout, la voûte céleste : telles étaient les espérances des anciens Égyptiens concernant leur vie après la mort. C’est donc sous le signe de Nout que sera placée la future grande exposition du Musée du Cinquantenaire. Celle-ci retracera l’évolution des rites funéraires de l’Égypte ancienne, de la préhistoire jusqu’à la période gréco-romaine, en dévoilant les fantastiques secrets des sarcophages.

Les douze heures de la nuit

L’exposition sera divisée en douze salles, chacune d’entre elles symbolisant une des douze heures de la nuit, pendant laquelle le soleil effectue son trajet vers sa résurrection quotidienne. Chaque salle sera aménagée autour d’une pièce phare sélectionnée pour la richesse de ses significations religieuses, funéraires et historiques, ou pour ses qualités formelles. Dans une première salle plongée dans la pénombre, les visiteurs seront ainsi accueillis par un groupe de quatre extraordinaires pleureuses en terre cuite, qui les immergeront d’emblée dans l’atmosphère des funérailles égyptiennes. La deuxième salle familiarisera le visiteur avec tout ce dont le défunt doit disposer dans sa tombe pour avoir accès à la vie éternelle. Plusieurs salles présenteront ensuite l’évolution des sarcophages au cours du temps, depuis les simples caisses non décorées de la préhistoire et de l’Ancien empire, jusqu’aux cercueils richement ornés des périodes postérieures. Une salle sera également consacrée aux momies et aux intrigants sarcophages d’animaux.

Restauration en direct

Rappelant la Ouâbet (« La Place pure ») dans laquelle les prêtres égyptiens momifiaient les défunts, un laboratoire de restauration vitré sera installé au cœur de l’exposition. Une équipe de spécialistes de l’Istituto Europeo del Restauro d’Ischia (Italie) y travaillera en permanence sous les yeux des visiteurs pour y restaurer la série des dix sarcophages et planches de momies appartenant au Musée du Cinquantenaire et provenant de la Deuxième Cachette de Deir el-Bahari.

Les secrets des sarcophages

Quels seront les secrets des sarcophages ainsi dévoilés? Environ deux-tiers des objets qui seront exposés, parmi lesquels plusieurs sarcophages, n’ont jamais été présentés au public. Ils quitteront donc pour la première fois le secret de leurs réserves. Les visiteurs découvriront également dans l’exposition les secrets des passionnantes aventures archéologiques qui ont abouti à la découverte de ces sarcophages. Ils apprendront en outre à décoder les secrets du fonctionnement mythologique d’un sarcophage, dont chaque détail de la décoration possède une signification. Enfin, la restauration en direct des sarcophages de Deir el-Bahari dans un laboratoire installé au sein de l’exposition révèlera les secrets de fabrication de ces œuvres.

Djehoutihotep

100 ans de fouilles en Égypte

Ve 06-11-2015 – Me 20-04-2016

 

Cette exposition thématique est organisée dans les salles Égypte en collaboration avec la KULeuven et est comprise dans le prix d’entrée de l’exposition “Sarcophagi” ou des collections permanentes du musée.

Il y a 15 ans de cela, les environs de Deir el-Bersha, en Égypte, furent explorés par des égyptologues de la KULeuven à la recherche de gravures rupestres. Ce site, qui enflamme l’imagination des voyageurs occidentaux depuis près de deux siècles, est principalement connu pour la tombe spectaculairement décorée du gouverneur Djehoutihotep (vers 1840 av. J.-C.). Les fouilles archéologiques récentes menées dans la région ont aussi porté leurs fruits. C’est ainsi que la découverte d’une tombe intacte – celle d’un fonctionnaire baptisé Henou – défraya la chronique en 2007.

Il y a un siècle, le même endroit avait été fouillé par l’Américain George Andrew Reisner. Les découvertes qu’il y fit, font partie des plus importants trésors égyptiens du deuxième millénaire avant J.-C. Il n’était pas le premier à s’intéresser à cette partie de l’Égypte. En témoignent les cartes dressées à l’époque de Napoléon, et qui s’avèrent aujourd’hui encore d’un intérêt primordial pour les chercheurs contemporains. Au courant du XIXe siècle, le site fut souvent visité par des visiteurs européens. Plusieurs d’entre eux nous ont laissé des croquis détaillés ou de superbes photographies qui sont hélas restés le plus souvent méconnus. C’est le cas par exemple des splendides aquarelles réalisées par Marcus Blackden et Howard Carter (ce dernier deviendrait plus tard très célèbre pour sa découverte de la tombe de Toutânkhamon). Il existe donc une importante documentation qui nous permet de savoir à quoi ressemblait le site à l’époque et comment on menait des fouilles archéologique pendant l’époque coloniale. Aujourd’hui encore, pendant les chantiers de fouilles, on retrouve régulièrement des traces des activités de ces premiers chercheurs.

UN CENTENAIRE AU CINQUANTENAIRE

À l’occasion du centenaire de l’expédition de Reisner en 1915, les égyptologues de la KULeuven ont eu l’idée de mettre sur pied une exposition unique au Musée du Cinquantenaire à Bruxelles. L’objectif de cette exposition est de montrer comment des méthodes innovantes appliquées à de la documentation ancienne peuvent apporter de nouveaux éclairages. Grâce aux technologies digitales, il est ainsi désormais possible de réunir des fragments découverts endommagés et éparpillés au sein de reconstructions virtuelles. En projetant des images satellitaires actuelles sur de vieux plans, il est possible de visualiser le paysage et l’environnement du passé, tandis que d’anciennes photos permettent d’imaginer le paysage égyptien tel qu’il était avant la construction du barrage d’Assouan.

Ces différents thèmes seront présentés autour d’une reconstitution en 3D de la tombe de Djehoutihotep, qui formera le noyau central de l’exposition. Un modèle virtuel en 3D de cette tombe a été réalisé par la firme INGEO en collaboration avec la KULeuven. Différentes couches de documentation ont été ici rassemblées afin de rendre visibles les développements des méthodes de recherche. Les visiteurs pourront admirer dans l’exposition des objets n’ayant encore jamais été exposés, comme par exemple les croquis et les aquarelles de Carter. Il sera en outre possible de visualiser la culture funéraire de Deir el-Bersha au travers d’un inventaire complet d’une tombe des environs. Le matériel retrouvé dans cette tombe est conservé à Bruxelles depuis 100 ans sans jamais avoir été montré à un large public. L’exposition « Djehoutihotep – 100 ans de fouilles en Égypte » offre une possibilité de mettre l’égyptologie en Belgique sous le feu des projecteurs. Elle permet de faire connaître aux visiteurs les possibilités de cette discipline et les projets de la KULeuven.

Informations pratiques

Parc du Cinquantenaire 10, 1000 Bruxelles

info@mrah.be

Mardi – vendredi : 9:30 – 17:00

Samedi et dimanche : 10:00 – 17:00

Fermeture de la billetterie à 16:00

train : Gare Centrale, Schuman

Le musée est accessible à pied depuis les gares de Merode et de Schuman, et en métro depuis la Gare Centrale.

métro : lignes 1 et 5

Arrêt Merode (500 m à pied) ou Schuman (1 km à pied)

 

 

 

 

054ab897023645cd7ad69525c46992a0-1444827650De reserves van het Jubelparkmuseum hebben een schat aan voorwerpen die (toen volledig legaal) naar België werden overgebracht tijdens de opgravingswerken door Belgische archeologen. Een aantal zijn wel op een minder legale manier uit de reserves verdwenen, maar het blijft een schatkamer waaruit twee derden van de tentoongestelde werken voortkomen.

Het is natuurlijk niet de legendarische tentoonstelling van Toetankhamon, maar wel een zeer goed opgebouwde en didactische tentoonstelling over mummies, canopen en andere kunstwerken die jong en oud zal boeien, althans wie interesse heeft voor de begrafenisrituelen en de Egyptische oudheid in het algemeen.

Voor wie Egypte nog in betere tijden heeft kunnen bezoeken is het een boeiende verfrissing van de wereld van Amon-Râ, Noet en Osiris.

Van de ‘ live-restauratie’ heb ik weinig kunnen zien (koffiepauze?) en nergens (of zo discreet dat ik het niet gezien heb) vond ik een verwijzing naar de tweede tentoonstelling ‘Djehoetihotep’ op een andere locatie in het museum.

 

 

De mededeling van het museum

Van 15 oktober 2015 tot 20 april 2016 pakt het Jubelparkmuseum uit met een grote tentoonstelling over Egyptische sarcofagen. U krijgt een exclusieve inkijk in het restauratieproces en een beeld van de evolutie van de funeraire rituelen in het Oude Egypte.

Eeuwigheid, opnieuw tot leven komen zoals Osiris, elke dag weer opkomen zoals de zon die geboren wordt in de schoot van de hemelgodin Noet… De Oude Egyptenaren hadden hoge verwachtingen voor het leven na de dood!

De geheimen van de sarcofagen worden op de grote najaarstentoonstelling van het Jubelparkmuseum voor jong en oud uit de doeken gedaan. Tussen de mummiekisten, dodenmaskers en katten in windsels wordt bovendien een heus restauratielabo geïnstalleerd! Stuk voor stuk gaan de lijkkisten van de Thebaanse priesters uit de in 1891 ontdekte cachette van Deir el-Bahari door de handen van de Italiaanse specialisten. En u mag meekijken!

chapeau6983De twaalf uren van de nacht

De tentoonstelling is opgebouwd als een opeenvolging van de twaalf uren van de nacht waarin de zon haar reis aflegt op weg naar haar wedergeboorte die zich elke ochtend bij zonsopgang voltrekt. In elke zaal, of elk nachtelijk uur, staat een iconisch stuk centraal, gekozen omwille van zijn rijke religieuze, funeraire, historische of esthetische kwaliteit. In een eerste zaal wordt u als bezoeker ondergedompeld in de sfeer van een Egyptisch afscheidsritueel aan de hand van vier uitzonderlijke beeldjes van klaagvrouwen die de overledene bewenen. Het tweede uur toont wat met de dode werd meegegeven om hem of haar toegang te verschaffen tot het Rijk van Osiris. Vervolgens schetsen de volgende delen van de tentoonstelling de evolutie van de sarcofagen van de eenvoudige en niet gedecoreerde exemplaren uit de prehistorie en het Oude Rijk tot de rijk versierde sarcofagen uit latere perioden. Een zaal zal ook helemaal gewijd zijn aan de mummificatie in het Oude Egypte.

Live restauratie

Wabet – of ‘zuivere plaats’, noemden de Oude Egyptenaren hun mummificatiecentra. Kloppend hart van de tentoonstelling is het het restauratielabo waar experts van het Istituto Europeo del Restauro in Ischia (Italië) permanent zullen werken aan de restauratie van een tiental sarcofagen en mummieplanken afkomstig uit de Tweede Cachette van Deir el-Bahari en die ondertussen deel uitmaken van de collecties van het Jubelparkmuseum.

Het geheim van de sarcofagen

Hun geheim is veelzijdig. Zo werden ongeveer 2/3 van de tentoongestelde stukken nooit eerder getoond aan een ruim publiek. De archeologische avonturen die leidden tot de ontdekking van de sarcofagen worden toegelicht en u wordt als bezoeker ingewijd in de magische en mythologische betekenis van de sarcofagen waarin elke detail van de decoratie belang heeft. Het van op de eerste rij kunnen volgen van de restauratie in het pop-up labo onthult de geheimen van de fabricage van de sarcofagen.

 

Djehoetihotep

100 jaar opgravingen in Egypte

vri 06-11-2015 – woe 20-04-2016

 

Al 15 jaar wordt in de omgeving van Dayr al-Barsha in Egypte door egyptologen van de KU Leuven archeologisch onderzoek uitgevoerd naar oud-Egyptische rotsgraven. De site is het meest bekend omwille van het prachtig gedecoreerde graf van gouverneur Djehoetihotep (c. 1840 v.C.) en spreekt al meer dan 200 jaar tot de verbeelding van westerse reizigers. De opgravingen in het gebied leveren steeds nieuwe resultaten op, zoals het intacte graf van de ambtenaar Henoe dat in 2007 internationale aandacht trok.

Precies 100 jaar geleden werd op dezelfde plaats opgegraven door de Amerikaan George Andrew Reisner. De vondsten die hij daar deed behoren tot de belangrijkste Egyptische kunstschatten uit het begin van het tweede millennium v.C. Hij was echter niet de eerste die interesse had in dit gebied. Zo zijn er al kaarten van de regio uit de tijd van Napoleon die voor het huidige onderzoek nog steeds van groot belang zijn. In de loop van de 19de eeuw werd de site ook vaak door Europese reizigers bezocht. Velen van hen lieten gedetailleerde schetsen en mooie foto’s na die grotendeels onbekend gebleven zijn. Speciale aandacht verdienen bijvoorbeeld de prachtige aquarellen van Marcus Blackden en Howard Carter, die later beroemd werd als ontdekker van het graf van Toetanchamon. Er bestaat dus heel wat documentatie over hoe de site er destijds uitzag en over hoe tijdens de koloniale periode opgravingen werden verricht. Sporen van de activiteiten van deze vroege onderzoekers worden ook nu nog regelmatig teruggevonden tijdens het lopende veldwerk.

EEN CENTENAIRE IN HET CINQUANTENAIRE 

Naar aanleiding van het jubileum van de expeditie van Reisner in 1915 werden de egyptologen van de KU Leuven geïnspireerd om een unieke tentoonstelling op poten te zetten in het Jubelparkmuseum in Brussel. Het doel van deze tentoonstelling is te tonen hoe innovatieve methodes, toegepast op oude documentatie, kunnen bijdragen tot nieuwe inzichten. Digitale technieken maken het bijvoorbeeld mogelijk beschadigde en verspreid geraakte fragmenten in virtuele reconstructies terug samen te brengen. Door huidige satellietbeelden op oud kaartmateriaal te projecteren, kunnen we bovendien ook het landschap en de leefomgeving van het verleden visualiseren, en aan de hand van oude foto’s kan een beeld opgeroepen worden van het Egyptische landschap zoals het eruitzag voor de bouw van de Aswandam.

Deze verschillende thema’s worden gepresenteerd rond een 3D-reconstructie van het graf van Djehoetihotep dat het kernstuk van de tentoonstelling vormt. Een virtueel 3D-model van het graf werd geconstrueerd door de firma INGEO in samenwerking met de KU Leuven. Hierin worden de verschillende lagen documentatie samengebracht waardoor de ontwikkelingen van de onderzoekmethodes zichtbaar worden gemaakt. Bezoekers zullen op deze expositie nooit eerder tentoongestelde werken kunnen bekijken, zoals de schetsen en aquarellen van Carter. Bovendien zal de grafcultuur van Dayr al-Barsha gevisualiseerd worden door de complete inventaris van een graf uit de omgeving van Dayr al-Barsha. Het materiaal uit dit graf is al 100 jaar in Brussel aanwezig, maar werd nog niet eerder aan het brede publiek tentoongesteld. Verder creëert deze tentoonstelling de mogelijkheid om de egyptologie in België in de spotlight te zetten. Zo kunnen we mensen kennis laten maken met de mogelijkheden van de egyptologie en de projecten van de KU Leuven.

Praktische informatie

Jubelpark 10, 1000 Brussel

info@kmkg.be

02 741 72 11

dinsdag- vrijdag: 9:30 – 17:00

zaterdag, zon-en feestdagen : 10:00 – 17:00

per trein: De stations Merode en Schuman liggen op wandelafstand van het museum. Vanuit het station Brussel Centraal is er een metro-verbinding naar het Jubelparkmuseum.

per metro: Lijn 1 en 5

Halte Merode (200m te voet) of Schuman (500m te voet)

€ 10