UKYO-E
Texte & Photos Virginie de Borchgrave
Quand on sait combien les collections du Musée Royal d’art et d’Histoire du Cinquantenaire sont riches en estampes japonaises, on comprend mieux l’ampleur de cette exposition. Et en plus, ce n’est que le premier volet que l’on vient de parcourir pendant plus de 2h, car vu leur extrême fragilité à la lumière, on les exposera le plus court laps de temps possible… 16 salles qui, tel un serpent infini, se déploient chronologiquement pour nous donner à voir tous les maîtres de l’estampe, tant les reconnus dont ce fut le métier que ceux qui apparurent aussi vite dans le domaine qu’ils disparurent ! Je ne vais certainement pas commencer à vous expliquer tout ce que j’ai vu et lu (surtout que les panneaux explicatifs sont à la fois clairs et concis) tant il y a à dire et tant cette culture, qui nous sera toujours étrangère -même si elle nous est très chère et que nous la connaissons un peu- est complexe. Mon rôle est de vous donner l’envie d’y consacrer le temps qu’il faut pour vous plonger dans cet univers de couleurs, de finesses, de moments volés au temps, aux saisons, avec là, un paysage printanier, là un autre automnal et ici, recouvert d’un doux manteau de neige ou d’apprécier ce pont rouge qui, sous la pluie prend une autre dimension ; de découvrir comme sur une maquette d’architectes la vie d’une maison close appelée ‘verte’ sous cette latitude ; l’élégance de cette femme en kimono qui se peigne et dont on ne voit que le dos, ou plus récemment celle qui tient délicatement dans la paume de sa main, une petite feuille d’érable. Traduit littéralement par « Images du monde flottant », l’exposition Ukiyo-e qui parcourt TOUTE l’histoire de l’estampe japonaise se charge d’éveiller nos yeux et nos sens aux petits plaisirs de la vie dans la société japonaise traditionnelle : vie nocturne, vie théâtrale, vie oisive, vie familiale, vie de plaisir (la salle érotique est de loin la moins intéressante… ) agrémentés de quelques très beau objets qui donnent un peu de relief à l’ensemble.
2e partie du 20/12/16 au 12/02/17
MUSEE du CINQUANTENAIRE
10, Parc du Cinquantenaire
B-1000 Bruxelles
Tél. : + 32 2 741 72 14
Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 17h. Fermé le lundi.
Entrée : 15 EUR / 12 EUR étudiants, seniors/ 5 EUR enfants, chômeurs
www.kmkg-mrah.be/fr/expositions/ukiyo-e
Commentaar Pierre Kluyskens
Ik ben eveneens een kijkje gaan nemen, en het is inderdaad absoluut fantastisch. De zaal was eveneens ‘stampvol’ en niet alleen voor de erotische prenten (in een discreet hoekje, K.N.T.) . Alle 16 zalen zijn de moeite waard en het parcours begint met wat technische uitleg, wat een plus is voor het bezoek . Geen overdreven enscenering, een correcte belichting en teksten die ‘ to the point ‘ zijn: meer heb je niet nodig.
Over de logistieke infrastructuur van het museum krijg je als Brusselaar schaamrood op de kaken . Hetzelfde rood als de politiek die de hoofdstad iedere dag wat meer laat verloederen. Het niveau van die landen die op -stan eindigen. Bij het buitengaan even na vier uur waren enkele bezoekers razend op kassas die om 16 00 sluiten!!! Kassas van in de jaren twintig, aanschuiven voor een verplicht vestiaire ( 2 maal), geen persdossier, een onwerkbare app…. maar goed, dit keer nemen wij dat met de glimlach erbij.