Dans la foulée des expos autour de l’Indonésie, le musée du Cinquantenaire a mis en scène des pièces de sa collection et quelques emprunts pour réaliser cette exposition que je qualifierais de bon enfant. Comme pour l’Indonésie on est dans le domaine de l’ethnographie : ustensiles de base pour faire la cuisine, armes de chasse ou se taper dessus avec la tribu voisine, outils primitifs de pêche, des tissus en écorce, des bijoux et des objets rituels pour être sûr que les morts vous protègent et ne vous jouent pas de mauvais tours.
Dans la foulée des expos autour de l’Indonésie, le musée du Cinquantenaire a mis en scène des pièces de sa collection et quelques emprunts pour réaliser cette exposition que je qualifierais de bon enfant. Comme pour l’Indonésie on est dans le domaine de l’ethnographie : ustensiles de base pour faire la cuisine, armes de chasse ou se taper dessus avec la tribu voisine, outils primitifs de pêche, des tissus en écorce, des bijoux et des objets rituels pour être sûr que les morts vous protègent et ne vous jouent pas de mauvais tours. Le tout souvent d’un artisanat très raffiné aux motifs géométriques ou inspirés de la nature.
…et comme les Iles de Pâques font partie de ce continent il y a la statue offerte à la Belgique en 1935 et une réplique grandeur nature d’une autre.
Il y a quatre parties : la première traite des grands navigateurs (Magellan, Cook et cie), des cartes à leur disposition, des navires et des instruments de bord de l’époque. Dans une grande salle on a réuni bizarrement une vingtaine de vitrines avec des objets à étudier avec recueillement et un espace ‘ kid’s friendly ’.. On imagine le bruit. La dernière partie est consacrée à un Special guest contemporain : Jean Paul Forest. A part le fait qu’il vit en Polynésie, je n’ai pas perçu le pourquoi d’un tel déploiement.
Les musées ont besoin d’argent, c’est légitime. Alors voilà le truc : vous avez des belles pièces dans l’expo permanente, vous les sortez de la collection, passez un coup de chiffon et améliorez un peu l’agencement, vous faites du tam-tam auprès de la presse et hop : voilà l’expo Wolfers avec un ticket d’entrée séparé.
Les habitués du musée ont donc vu maintes fois l’installation des magasins Wolfers. Elle a donc été déplacée avec un peu plus d’espace, des explications améliorées et une séparation plus claire entre l’époque Art Nouveau et Art Déco. C’est plus aéré, des meubles qui étaient toqués dans les caves ont été ajoutés et on a plus l’impression de ‘magasin’.Si vous n’avez jamais vu l’ancienne présentation, allez-voir : des pièces extraordinaires d’un temps où notre petit pays était la cinquième puissance mondiale et comptait les meilleurs artisans du monde.
Si vous êtes un peu pingre – et si je suis bien renseigné- vous pouvez attendre l’année prochaine où cette salle fera partie à nouveau de la collection permanente sans ticket séparé.
L’annonce du musée
L’Océanie, continent infini suspendu entre l’immensité du ciel et de l’océan, reste attachée, dans l’imaginaire, aux grands voyages et à l’inconnu.
60.000 ans avant notre ère, les premiers colons, originaires d’Afrique, s’installent en Papouasie et en Australie. Entre le 3e millénaire avant J.-C. et l’an mil de notre ère, de nouveaux marins, venus d’Asie du Sud-Est, colonisent le centre et l’est du Pacifique. Il faut attendre le XVIIIe siècle pour que les Européens, James Cook en tête, se mettent à explorer systématiquement cette vaste étendue. Grâce à l’expédition de 1934 d’Henri Lavachery à l’île de Pâques, revenu à bord du navire Mercator, la Belgique a elle aussi contribué à faire progresser la connaissance scientifique de ces contrées mystérieuses.
Cartes, maquettes de bateaux et archives, ainsi que la reconstitution d’une coursive du Mercator, invitent les visiteurs à traverser le grand océan sur les traces de ces explorateurs de jadis. Au-delà de l’évocation de ces différents voyages, l’exposition met à l’honneur les riches collections océaniennes du Musée du Cinquantenaire, du MIM et du Musée royal de l’Afrique centrale. Plus de 200 objets, provenant de Papouasie, de la Nouvelle-Calédonie, de Micronésie, de Fidji, de Tahiti, des Marquises, de la Nouvelle-Zélande, d’Hawaii ou encore de l’île de Pâques, démontrent la richesse et l’originalité des réalisations des habitants de l’Océanie.
Special guest : Jean Paul Forest
Au travers de l’œuvre de l’artiste-plasticien tahitien Jean Paul Forest , la dernière salle de l’exposition Oceania montre un continent enraciné dans la contemporanéité, loin des sempiternels clichés folkloriques auxquels on réduit encore trop souvent l’Océanie. Jean Paul Forest vit et travaille depuis longtemps en Polynésie. C’est la vallée tahitienne de Papeno’o , dans laquelle il s’isole pour créer, qui lui fournit son énergie, son inspiration, ainsi que les galets polis par la rivière et qui servent de matière première à ses créations. Aux confins du land art et du minimalisme, ses œuvres – pierres brisées puis recousues, galets tordus, œuvres installées in situ –, témoignent de l’éphémère et de la fragilité d’un écosystème perpétuellement menacé.
En famille !
L’aventure sera aussi pour les enfants et les familles ! Un livret-enfant vous accompagnera tout au long de la visite pour vous faire vivre des histoires palpitantes. Dans l’île aux enfants, venez découvrir de façon ludique et créative les secrets de l’art océanien. Surprise, amusement et découvertes au programme.
WOLFERS HORTA
105 ans après l’inauguration solennelle de la joaillerie Wolfers Frères en 1912, l’intérieur de ce magasin mythique est de nouveau visible dans sa configuration d’origine !
Pour accueillir cet intérieur, le Musée du Cinquantenaire a choisi une salle de forme et de superficie quasiment identiques à l’espace aménagé jadis par Victor Horta dans le bâtiment situé rue d’Arenberg, à Bruxelles. Sur base d’une étude historique approfondie, les vitrines et les présentoirs seront de nouveau agencés de la façon imaginée par Horta. Le mobilier du magasin Wolfers, qui était présenté jusqu’ici de façon provisoire dans le musée, a été démonté, tandis que les autres éléments intérieurs ont été sortis de la réserve dans laquelle ils étaient stockés. Les portes d’entrée originales seront également intégrées à la nouvelle présentation, de sorte que les visiteurs pénétreront dans la salle de la même manière que la clientèle de la joaillerie le faisait à l’époque.
L’intérieur du magasin a été restaurée selon les règles de l’art. Les meubles, réalisés en acajou de Cuba, ont été nettoyés et la couche de vernis originelle remise à neuf. Le revêtement de velours à l’intérieur des armoires a été recréé sur base du tissu original. La patine des ornements en bronze a été rafraîchie. Ainsi, l’harmonie des coloris telle que Horta l’avait voulu à l’origine sera de nouveau visible. Le rouge sombre de l’acajou poli, le vert foncé du velours et les accents dorés de la quincaillerie s’associent ainsi de façon harmonieuse avec le mauve des murs. Grâce à cette restauration et cette reconstruction poussées, les visiteurs auront réellement l’impression de franchir les portes de cet ancien temple bruxellois de l’objet de luxe.
INFORMATIONS PRATIQUES
Oceania: –> 29/4 ; Wolfers –> 31/12
mardi – vendredi : 9:30 – 17:00
samedi – dimanche : 10:00 – 18:00
24/12 et 31/12 : fermeture à 15:00
derniers tickets 1 heure avant fermeture
fermé le 1/11, 11/11, 25/12 & 1/1
Tarifs
15 € | 12 € | 5 € | B-excursion
Ticket combiné exposition(s) + collection permanente : 18 €
In het kielzog van de tentoonstellingen rond Indonesië verzamelde het Jubelparkmuseum stukken uit zijn collectie en enkele bruiklenen om deze tentoonstelling te maken, die ik als het best omschrijf als een gezellige ervaring. Zoals voor Indonesië, bevinden we ons op het gebied van etnografie: basisbenodigdheden om te koken, wapens om te jagen of elkaar of de naburige stam uit te roeien, primitieve vishaken, textiel uit boomschors, juwelen en rituele voorwerpen om ervoor te zorgen dat de doden je beschermen en geen linkse stoten uithalen. Dit alles in de vorm van een zeer verfijnde ambacht met geometrische tekeningen of motieven uit de natuur.
…. En aangezien de Paaseilanden deel uitmaken van dit continent is er het gigantisch beeld dat in 1935 door Chili aan België werd geschonken en eveneens een levensgrote replica van een ander beeld.
Er zijn vier thema’s: het eerste gaat over de grote ontdekkingsreizigers (Magellaan, Cook et al.), de kaarten die hun ter beschikking stonden, de schepen en instrumenten van die tijd. In een grote zaal staan zo’ n twintig vitrines met objecten uit de regio en een ‘ ‘ kid’s friendly ’.’ ruimte. Onnodig te zeggen dat het er nogal rumoerig aan toe gaat. Het laatste deel is gewijd aan een hedendaagse Special guest: Jean Paul Forest. Afgezien van het feit dat hij in Polynesië woont, zag ik niet in waarom zo een grote ruimte aan hem besteed is.
Musea hebben geld nodig, het is normaal. Hier is de truc: je hebt mooie stukken in de permanente collectie, je haalt ze uit deze collectie, geeft ze een poetsbeurt en verbetert de lay-out, wat tamtam met de pers en hoera: dat is de Wolfers-tentoonstelling met een apart entreeticket.
Wie regelmatig het museum bezocht heeft de installatie van de Wolfers-Hortawinkel zeker reeds gezien. Het werd nu verplaatst naar een zaal met wat meer ruimte, een verbeterde uitleg en een duidelijkere scheiding tussen de Art Nouveau en Art Déco. Het is ruimer dan de eerste enscenering en enkele oude kasten werden uit de kelders gehaald. Als je de oude presentatie nog nooit gezien hebt, ga dan zeker kijken: buitengewone objecten uit een tijd waarin ons kleine land de vijfde wereldmacht was en de beste ambachtslieden ter wereld telde.
Als je een beetje op de centen let – en als ik goed geïnformeerd ben – kun je wachten tot volgend jaar: deze zaal maakt dan weer deel uit van de vaste collectie zonder apart ticket.
De mededeling van het museum
Oceanië, het continent dat zich eindeloos uitstrekt tussen een onmetelijke hemel en oceaan, roept in het collectieve geheugen nog steeds de grote ontdekkingsreizen en het onbekende op.
60.000 jaar voor onze tijdrekening, vestigden de eerste kolonisten, afkomstig uit Afrika, zich in Papoea en Australië. Van het 3de millennium v.Chr. tot het jaar 1000 van onze tijdrekening werd het centrale deel en het oosten van de Stille Oceaan gekoloniseerd door nieuwe zeevaarders uit Zuidoost-Azië. Pas in de 18de eeuw gingen ook de Europeanen, James Cook voorop, systematisch op ontdekking in dit uitgestrekte continent. Dankzij de Paaseiland-expeditie in 1934 van Henri Lavachery, die de terugreis maakte aan boord van het schip Mercator, droeg ook België bij aan een ruimere wetenschappelijke kennis van deze in mysterie gehulde contreien.
Aan de hand van kaarten, scheepsmaquettes, archieven en de heropgebouwde walegang van het Mercatorschip worden de bezoekers uitgenodigd om de Grote Oceaan te doorkruisen in de sporen van de ontdekkingsreizigers van weleer. De tentoonstelling evoceert de verschillende ontdekkingsreizen waarna ze de rijke collecties Oceanië van het Jubelparkmuseum, het MIM en het Koninklijk Museum voor Midden-Afrika in de kijker zet. Meer dan 250 voorwerpen van Papoea, Nieuw-Caledonië, Micronesië, Fiji, Tahiti, de Markiezeneilanden, Nieuw-Zeeland, Hawaï of het Paaseiland getuigen van de rijkdom en originaliteit van de creaties van de bewoners van Oceanië.
Special guest: Jean-Paul Forest
Met het werk van de Tahitiaanse plastische kunstenaar Jean Paul Forest wordt in de laatste zaal van de tentoonstelling een continent getoond dat geworteld is in het hedendaagse en dat loskomt van de eeuwige folkloristische clichés waartoe Oceanië nog al te vaak herleidt wordt. Jean Paul Forest leeft en werkt reeds jarenlang in Polynesië. De plek waar hij zich terugtrekt om te creëren en die hem energie en inspiratie geeft, is de vallei van Papeno’o op Tahiti. Hij vindt er ook de keien die door de rivier gepolijst zijn en die het basismateriaal vormen voor zijn creaties. Zijn werken die balanceren tussen land art en minimalisme – het gaat om gebroken stenen die weer aan elkaar genaaid worden, getorste keien, kunstwerken die in situ geïnstalleerd worden – zijn getuigen van de vluchtigheid en kwetsbaarheid van een voortdurend bedreigd ecosysteem.
Tentoonstelling Kids friendly!
Ook voor kinderen en families wordt het een avontuurlijk bezoek! Een doe-boekje voor de kinderen leidt je doorheen de tentoonstelling en laat je spannende avonturen beleven. Op het geesteneiland ontdek je spelenderwijs de geheimen van de kunst uit Oceanië. Verrassingen, spelplezier en ontdekkingen zijn aan de orde van de dag.
Horta & Wolfers
105 jaar na de plechtige inhuldiging van de juwelierszaak Wolfers Frères in 1912, wordt de winkel opnieuw in zijn authentieke opstelling getoond.
Daarvoor werd in het Jubelparkmuseum een zaal vrijgemaakt van quasi dezelfde oppervlakte en vorm als de ruimte die Victor Horta had voorzien in het gebouw gelegen in de Arenbergstraat in Brussel. Op basis van een grondige historische studie worden de vitrines en toonbanken geplaatst zoals Horta ze had voorzien. Daarvoor werd de kleine, voorlopige opstelling van het meubilair in het museum ontmanteld en werden de opgeslagen interieurelementen uit de reserves gehaald. Ook de oorspronkelijke toegangsdeuren zullen worden geïntegreerd. Zo zullen de bezoekers de zaal betreden zoals vroeger het uitgelezen cliënteel de juwelierszaak binnen wandelde.
Het winkelinterieur wordt volgens de regels van de kunst gerestaureerd. Al het meubilair, gemaakt van Cubaans mahonie werd inmiddels gereinigd en de originele vernislaag werd hersteld. De fluweelbekleding van de binnenzijde van de toonkasten wordt opnieuw geweven naar het voorbeeld van de originele stof. Het patina van het bronsbeslag wordt opgefrist. Daardoor zal de oorspronkelijke kleurenharmonie zoals Victor Horta die bedacht had, opnieuw zichtbaar worden: een sublieme combinatie van donkerrood gepolitoerd mahonie, donkergroen fluweel en goudaccenten van het beslag, dat alles in harmonie met de mauve kleur van de muren. Door deze doorgedreven restauratie en wederopbouw zullen de bezoekers als het ware terechtkomen in de exclusieve Brusselse zaak van luxeobjecten.
PRAKTISCHE INFORMATIE
Oceania: –> 29/4 ; Wolfers –> 31/12
dinsdag – vrijdag: 9:30 – 17:00
zaterdag-zondag en feestdagen: 10:00 – 18:00
laatste tickets 1 uur voor sluitingstijd
€ 15 | € 12 | € 5 | B-dagtrip € 18 combi-ticket tentoonstelling(en) + vaste verzamelingen
Jubelpark 10
1000 Brussel